BNP PARIBAS renforce son dispositif Corporate Finance

27/11/2013 - 15:41 - Option Finance

(AOF) - Afin d'accompagner ses clients au plus près dans leurs initiatives stratégiques, notamment face à l'enjeu croissant que représentent les transactions transfrontalières, BNP Paribas a annoncé le renforcement de son dispositif Corporate Finance, métier regroupant le conseil en fusions-acquisitions (M&A) et les activités primaires actions (ECM), avec la création d'une nouvelle entité consacrée à la région Europe, Moyen-Orient, Afrique. Dénommée Corporate Finance EMOA, cette division englobe une autre entité nouvellement créée M&A EMOA, qui a vocation à être, sur cette même région, le fer de lance du M&A et, en liaison avec les équipes ECM, à participer activement à l'origination des introductions en bourses. Sophie Javary prend la direction du Corporate Finance EMOA. Elle est également nommée Deputy-Head du métier Corporate Finance et intègre le Comité Exécutif de BNP Paribas CIB. Forte de son expérience de Managing Director au sein de la division Investment Banking Europe de BNP Paribas où elle était responsable, depuis 2011, d'un portefeuille de grands clients stratégiques, elle aura pour principale mission, dans ses nouvelles fonctions, de développer la part de marché de BNP Paribas sur les grands clients européens et de renforcer les passerelles entre la région EMOA et les autres régions afin d'accompagner le développement des opérations transfrontalières de M&A. Eric Jacquemot et Luis Sancho sont nommés co-responsables de l'entité M&A EMOA. Eric Jacquemot a rejoint le Corporate Finance de BNP Paribas en 2002. Basé à Londres, il était dernièrement responsable du Corporate Finance pour la région Moyen-Orient, Afrique et Turquie. Luis Sancho a intégré BNP Paribas en 2008, à Madrid. Il y exerçait la fonction de Managing Director au sein du Corporate Finance et assurait également le suivi de grands clients. En ce qui concerne les activités primaires actions, qui demeurent l'un des deux piliers du développement du métier Corporate Finance, Alain Dib conserve la responsabilité des activités ECM (Equity Capital Market) sur la région EMOA. Il rapporte à Thierry Olive, responsable mondial de l'activité ECM, et à Sophie Javary au titre de la région EMOA. Thierry Varène, responsable d'Investment Banking Europe et du Corporate Finance chez BNP Paribas commente : " Le Corporate Finance est un métier clé du dispositif de BNP Paribas, notamment du fait de sa capacité à accroître la qualité de notre franchise de clients et à positionner favorablement d'autres métiers autour d'opérations stratégiques sur lesquelles il est impliqué. Le renforcement de notre organisation est une initiative importante au service de nos clients dans un contexte de globalisation des marchés qui voit notamment le M&A évoluer vers des opérations de plus en plus transfrontalières, avec une croissance continue des opérations entre régions ". Cette nouvelle organisation et les nominations associées porteront effet à compter du 1er janvier 2014. La nomination de Sophie Javary au Comité Exécutif de BNP Paribas CIB est effective immédiatement.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Première banque de dépôt en Europe continentale avec 4 marchés domestiques (Belgique, France, Italie et Luxembourg). Leader mondial en assurance des emprunteurs, septième asset manager européen, sixième banque privée mondiale, leader des prêts syndiqués pour la zone Europe,Moyen-Orient et Afrique, leader mondial dans l'aéronautique... ; - Parmi les groupes bancaires de taille mondiale les plus résistants à la crise ; - Diversification équilibrée des revenus entre banque de détail pour 63 %, banque d'investissement (21 %) et gestion d'actifs (16 %) ; - ROE (rendement des fonds propres) parmi les plus élevés au monde, de 8,9 % en 2012 ; - Mise en conformité des capitaux propres prudentiels avec les règles bientôt exigées des banques européennes, avec un ratio de "Common Equity Tier One" de 10,4 %, contre 9 % exigé par Bâle 3, et 5 % avant la crise.

Les points faibles de la valeur

- Présence encore faible dans les pays émergents ; - Rentabilité encore en retard par rapport aux niveaux d'avant crise ; - Volatilité du titre, comme toutes les valeurs financières, selon les soubresauts de la crise de la dette souveraine et des banques dans la zone euro ; - Faiblesse persistante de la France et de l'Italie, deux grands marchés pour la banque ; - Incertitude sur la capacité de la banque à porter à 50 % son taux de distribution des bénéfices ; - Risque de baisse du cours en cas de cession de sa participation par l'Etat belge.

Comment suivre la valeur

- Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de 5 points : leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio de solvabilité dit " Bâle 3 " égal à 9 % des fonds propres, le contrôle de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales - Fed américaine et BCE européenne ; - En contexte " normal ", la valorisation dépend de 2 points : le coût du risque, lui-même lié à l'environnement économique, et le rendement des fonds propres ou ROE ; - Vote, en juin, par les députés de la réforme bancaire et risque à terme d'instauration par l'Union européenne d'une taxe sur les transactions boursières ; - Renforcement légal de la protection des clients des banques (encadrement des commissions d'intervention) avec des risques pour la rentabilité de la banque de détail en France, déjà affectée par le recul des dépôts à vue au profit des comptes sur livrets ; - Exécution du " Plan de développement 2014-2016 ", en deux phases. La première vise à simplifier les structures du groupe pour économiser les coûts ; la seconde à accroître les positions en Asie-Pacifique et en Allemagne, marché cible attaqué par la banque digitale Hello Bank !, ainsi qu'à relancer la gestion d'actifs ; - Valeur considérée par les gérants et analystes comme " best in class " de son secteur ; - Capital éclaté mais pratiquement non opéable en raison de la présence d'actionnaires publics, notamment l'Etat belge premier actionnaire (10,3 %), devant les salariés (6,2 %), Axa (2,9 %) et le grand duché de Luxembourg (1 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Les grandes banques françaises sont entrées dans l'ère de l'après-crise financière. Après avoir assaini leurs bilans et renforcé leurs structures financières, tous les établissements mettent au point désormais leurs stratégies pour les trois prochaines années. La prudence est de mise en tenant compte de la faible croissance en Europe et du nouveau contexte réglementaire. La priorité est toujours la réduction des coûts. Par exemple, dans le cadre de son plan à moyen terme 2014-2016, BNP Paribas a deux nouveaux objectifs : accélérer son développement dans la gestion d'actifs et renforcer ses positions en Allemagne. Pour les groupes mutualistes Crédit Agricole et BPCE, davantage tournés vers la France l'accent sera mis sur la banque de proximité, l'évolution des modes de distribution étant au coeur de leur stratégie. FTB/ACT/