(AOF) - Les principales places européennes ont terminé en hausse, soutenues par des indicateurs macroéconomiques favorables en provenance des Etats-Unis et la conclusion d'un accord sur la création d'une coalition gouvernementale en Allemagne. Parmi les nombreux indicateurs publiés aujourd'hui, les chiffres hebdomadaires du chômage sont ressortis meilleurs que prévu. Concernant les valeurs, le plan de réorganisation annoncé par Accor a laissé les opérateurs sur leur faim. Le CAC 40 et le Ftse Eurotop 100 ont respectivement progressé de 0,36% et 0,52% à 4 293,06 points et 2 640,75 points. Generali (+1,51% à 16,84 euros) a figuré en bonne place parmi les plus fortes progressions de l'indice italien FTSE MIB. A l'occasion de sa journée investisseurs, l'assureur transalpin s'est notamment fixé un nouvel objectif d'endettement, attendu en dessous de 35% d'ici 2015, à comparer avec un niveau supérieur à 40% actuellement. Generali a par ailleurs confirmé ses autres objectifs à cet horizon, lesquels avaient été annoncés en janvier à l'occasion de la présentation de son plan stratégique. Le groupe table ainsi toujours sur une génération de free cash flow supérieure à 2 milliards d'euros. A Paris, le titre Accor (-7,48% à 31,05 euros) a été chahuté après l'annonce d'une réorganisation de ses activités autour de deux pôles, l'un chargé de la gestion des hôtels et l'autre de la propriété immobilière. Le marché attendait en effet des mesures plus significatives de la part du nouveau PDG du groupe hôtelier Sébastien Bazin, comme un nouveau programme de réduction des coûts et l'accélération des cessions de murs des établissements. Au contraire, l'ex-dirigeant Europe de Colony Capital a sonné le glas des cessions d'hôtels en propriété, à l'exception des actifs sous-performants. Désireux de céder ses participations minoritaires, EDF (+0,15% à 27,12 euros) a pour sa part vendu l'intégralité des 4,01% qu'il détenait dans le capital de Veolia Environnement (-3% à 11,82 euros), soit un total de 22 millions de titres. Ayant pris la forme d'un placement privé réservé aux investisseurs institutionnels et opéré par la banque Morgan Stanley, cette opération a été réalisée au prix de 11,9 euros par action, soit une décote de 2,3% par rapport au cours de clôture d'hier du leader mondial du traitement des déchets (12,185 euros). Le produit brut de la cession s'élève à 262,1 millions d'euros.
La confiance des ménages a légèrement baissé ce mois-ci, a rapporté l'Insee ce matin. L'indicateur qui la synthétise perd en effet un point par rapport à son niveau d'octobre à 84. Il retrouve son niveau (révisé) de septembre et d'août et reste inférieur à sa moyenne de long terme de 100. Les économistes interrogés Reuters attendaient en moyenne un indice stable à 85 en novembre. Aux Etats-Unis, 316 000 inscriptions au chômage ont été dénombrées au cours de la semaine qui s'est terminée le 23 novembre, contre 330 000 anticipées par le consensus Reuters et 326 000 (chiffre révisé de 323 000) la semaine précédente. L'indice des directeurs d'achat (PMI) dans le secteur manufacturier pour la région de Chicago est de son côté ressorti en repli en novembre, à 63, contre 65,9 en octobre. Le consensus anticipait repli plus prononcé de cet indicateur à 60. L'indice de confiance des consommateurs mesuré par l'Université du Michigan est, lui, ressorti à 75,1 en novembre, selon une estimation définitive. Il avait été annoncé initialement annoncé à 72 et les analystes sondés par Reuters tablaient sur 73,5. L'indice des indicateurs avancés établi par le Conference Board, qui anticipe l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois, a également dépassé les attentes. Il a grimpé de 0,2% en octobre après une hausse de 0,9% en septembre. Le consensus Briefing.com tablait sur recul de 0,1%. A 17h30, l'euro cote 1,3578 dollar (+0,03%). FTB/MAF/5