(AOF) - Les marchés actions européens ont clôturé vendredi proches de l'équilibre, mettant un terme à mois de novembre atone. Les volumes échangés sont restés faibles en raison de la fermeture anticipée de Wall Street à 13 heures locales (19h00 à Paris) après la fermeture de la veille pour cause de Thanksgiving. Sur le front des valeurs, Crédit Agricole a signé la plus forte hausse du CAC 40, soutenu par UBS qui a intégré le titre au sein de sa liste des valeurs favorites. L'indice parisien a perdu 0,17% à 4 295,21 points. Le FTSE Eurotop 100 a gagné 0,09% à 2 650,53 points. Au chapitre des valeurs étrangères, l'action Banca Monte dei Paschi di Siena a progressé de 1,2% à 0,1862 euro à la Bourse de Milan après l'approbation par son conseil d'administration de son plan stratégique à horizon 2017. Ce plan prévoit une transformation "radicale" de l'établissement avec pour objectif de réaliser un bénéfice net de 900 millions d'euros, après que la banque a perdu 1,2 milliard d'euros en 2012. Dans le même temps, le produit net bancaire devrait progresser de 1% par an pour atteindre 5,2 milliards d'euros d'ici quatre ans. A Paris, Laurent Perrier a pour sa part cédé 2,54% à 69 euros après la publication de résultats semestriels marqués pourtant par une nette amélioration de la rentabilité. Les investisseurs ont sanctionné le repli de 5,6% du chiffre d'affaires à 90,1 millions d'euros et la baisse de 8,3% des volumes, signe de la morosité du marché. A l'instar des autres acteurs du secteur, le groupe de maisons de champagne est pénalisé par l'atonie persistante de la demande européenne, et particulièrement française. Dans ce contexte, Laurent Perrier s'est montré réservé sur l'exercice, tablant sur un repli de 4,4% du marché. De son côté, M6 a reculé de 2,10% à 16,055 euros, pénalisé par Exane BNP Paribas. Le bureau d'études a en effet dégradé de Neutre à Sous-performer son opinion sur la valeur, tout en abaissant de 16,4 à 15 euros son objectif de cours. Selon le broker, M6 représente le plus grand succès d'un nouvel entrant sur le secteur européen de la télévision gratuite sur les vingt dernières années. Les marges comme la situation financière sont bonnes, même si la concurrence avec TF1 est marquée, forçant le groupe réinvestir sans cesse dans ses métiers principaux. Malgré ce succès, les revenus de M6 restent aujourd'hui au même niveau qu'il y a dix ans.
Les prix de production de l'industrie française pour le marché français ont légèrement diminué en octobre (-0,2 % après +0,3 % en septembre). Excepté la forte augmentation saisonnière du prix du chauffage urbain, tous les produits baissent, dans un contexte de recul du prix du pétrole et de certaines matières premières (zinc, cuivre etc.), a commenté l'Insee. Toujours en France, les dépenses de consommation des ménages ont quant à elles baissé de 0,2% en octobre après avoir reculé de 0,1% en septembre. Ce repli est imputable au recul des dépenses en énergie (-4,9 %). Les économistes tablaient sur un rebond de 0,2% en octobre. Les prix à la consommation dans la zone euro ont de leur côté progressé de 0,9% en novembre, après une hausse de 0,7% en octobre. Le consensus tablait sur +0,8%. Enfin, le taux de chômage dans la zone euro s'est établi à 12,1% au mois d'octobre, contre 12,2% en septembre. Les économistes tablaient sur 12,2%. A 17h45, l'euro cote 1,3606 dollar, en hausse de 0,02%.
Indice de la Fed de l'Etat de New York (New York Empire State Index) : cet indicateur de faible importance pour les marchés est établi sur la base d'une enquête réalisée auprès d'une centaine de cadres dirigeants du secteur manufacturier de la région de New York. Ils sont interrogés sur leur situation actuelle et sur leurs perspectives à six mois. FTB/MAF/5