NATUREX : recul de la marge opérationnelle courante sur les 9 premiers mois de 2013

29/11/2013 - 18:38 - Option Finance

(AOF) - Naturex a publié un résultat net part du groupe de 13,7 millions d'euros, en recul de 6,4%, et un résultat opérationnel courant de 27,5 millions d'euros, en repli de 1,2%. Ce résultat intègre principalement l'augmentation des charges de personnel liées au renforcement des équipes dans le cadre de la structuration engagée à compter de la fin du second semestre 2012. Le fabricant d'ingrédients naturels de spécialité d'origine végétale a ainsi vu sa marge opérationnelle courante reculer à 11,3% contre 12,5%, un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 242,6 millions d'euros, en croissance de 8,7%, intégrant un effet de change négatif lié à la faiblesse du dollar américain et de certaines monnaies des pays émergents par rapport à l'euro. A devises constantes, la croissance est de 10,9% dont 8,6% de croissance organique et 2,3% d'effet périmètre (activité de Decas Botanical Synergies consolidée le 19 septembre 2012). " Les résultats des 9 premiers mois de l'exercice 2013 reflètent les mesures prises en termes de structuration et d'organisation de notre Groupe à compter de la fin du second semestre 2012 et démontrent une fois encore la bonne résistance de notre modèle opérationnel ", a déclaré Thierry Lambert, Président Directeur Général de Naturex. " La fin de l'année 2013 sera consacrée à parachever la mise en place de cette nouvelle organisation et à poursuivre l'amélioration de notre mix produits en continuant à privilégier l'innovation et les produits porteurs de valeur ajoutée afin de poursuivre notre développement autour d'une croissance durable et rentable ".

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/