SAINT-GOBAIN finalise l'acquisition d'un fabricant de composants polymères de haute performance

04/12/2013 - 17:55 - Option Finance

(AOF) - Saint-Gobain a finalisé l'acquisition de LS Kunststofftechnologie GmbH, fabricant allemand de composants polymères de haute performance destinés aux marchés automobile, médical et industriel. Fondée en 1985, elle possède deux sites de production, l'un à Wertheim, l'autre à Neuhaus, près d'Erfurt. Son effectif s'élève à plus de 220 salariés. LS co-développe des solutions sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques de ses clients et possède une expertise pointue dans la conception, l'outillage, les essais et le traitement de polymères à haute température. L'intégration de LS à l'activité Performance Plastics du groupe français de groupe de matériaux de construction permettra de développer les ventes de ses produits à l'international. Cette acquisition s'inscrit pleinement dans le cadre de la stratégie du groupe de renforcer son positionnement sur les solutions de haute performance et en co-développement.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Banque universelle opérant dans la banque de détail, en France (numéro 3) et en Europe de l'est essentiellement, ainsi que dans la banque de financement. - Positions de leader sur des segments en croissance comme les dérivés actions, les produits structurés et la gestion passive et amélioration des performances dans la Banque d'investissement grâce au contrôle des coûts et à la division " fixed income " ; - Recentrage sur la banque de détail et sur la banque de financement et d'investissement dont la rentabilité s'est redressée tout au long de 2013; - Précisions sur le " Plan Ambition SG 2015 " de simplification de l'organisation autour des métiers coeur et de renforcement des synergies de revenus et de coûts : 900 millions d'euros d'économies à venir sur 2013-2015 et retour à un ROE de 10 % d'ici 2 ans ; - Fin des craintes d'augmentation de capital qui avaient pesé sur la valorisation boursière durant le premier semestre 2013 ; - Remontée du ratio de "Common Equity Tier One" à 9,9 % au 30 septembre 2013, au-dessus des 9 % exigé par Bâle 3 et, pour le ratio de levier (bilan rapporté aux fonds propres, à 3,3 %, au-delà des 3 % requis par Bâle 3 ; - Faible exposition à la dette souveraine des pays européens en difficulté.

Les points faibles de la valeur

- Valeur très volatile en Bourse à l'image de l'ensemble du secteur financier en raison de la crise de la dette souveraine et des craintes sur le secteur bancaire en général ; - Interrogations persistantes sur le modèle de la banque d'investissement qui devra être révisé en fonction des nouvelles contraintes réglementaires ; - Forte présence en Europe de l'Est, notamment en Russie et Roumanie, où montent les coûts du risque ; - Coût du risque sur les PME supérieur à celui de ses concurrentes ; - Suspension du dividende.

Comment suivre la valeur

- Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de 5 points : leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio de solvabilité dit " Bâle 3 " égal à 9 % des fonds propres, le contrôle de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales -Fed américaine et BCE européenne ; - En contexte " normal ", la valorisation dépend de 2 points : le coût du risque, lui-même lié à l'environnement économique et le rendement des fonds propres ou ROE ; - Renforcement légal de la protection des clients des banques (encadrement des commissions d'intervention) avec des risques pour la rentabilité de la banque de détail en France, déjà affectée par le recul des dépôts à vue au profit des comptes sur livrets ; - Tenue ou non de l'engagement du gouvernement de transférer 20 MdsEUR de la collecte du livret A vers les banques d'ici la fin 2013 ; - Exécution du " Plan Ambition SG 2015 " dont les réductions d'effectifs en France risquent de créer des tensions sociales ; - Valeur considérée comme " en retournement " par les analystes ; - Capital éclaté dont les salariés sont les premiers actionnaires avec 7,61 % des actions et 12,47 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Les grandes banques françaises sont entrées dans l'ère de l'après-crise financière. Après avoir assaini leurs bilans et renforcé leurs structures financières, tous les établissements mettent au point désormais leurs stratégies pour les trois prochaines années. La prudence est de mise en tenant compte de la faible croissance en Europe et du nouveau contexte réglementaire. La priorité est toujours la réduction des coûts. Par exemple, dans le cadre de son plan à moyen terme 2014-2016, BNP Paribas a deux nouveaux objectifs : accélérer son développement dans la gestion d'actifs et renforcer ses positions en Allemagne. Pour les groupes mutualistes Crédit Agricole et BPCE, davantage tournés vers la France l'accent sera mis sur la banque de proximité, l'évolution des modes de distribution étant au coeur de leur stratégie. FTB/ACT/