CGG remporte un contrat dans la gestion de données en Norvège

10/12/2013 - 08:16 - Option Finance

(AOF) - CGG a signé avec le Norwegian Petroleum Directorate (NPD) un contrat relatif aux modules Sismique, Puits et Production de la base de données Diskos, le répertoire national de données pétrolières et gazières de la Norvège. Le cadre du contrat inclut l'installation des systèmes informatiques au cours de l'année 2014, ainsi que la gestion de la base de données à partir de 2015 jusqu'à la fin 2020, a indiqué la société de services pétroliers spécialisée dans la recherche sismique. La base de données Diskos est une solution partagée permettant de rationaliser la gestion des données sismiques, de puits et de production de la Norvège, en les stockant et les distribuant électroniquement. Fondé en 1995 par le NPD, Statoil, Norsk Hydro, Mobil et Saga Petroleum, Diskos rassemble aujourd'hui 56 compagnies pétrolières ainsi que des compagnies de services et les universités norvégiennes. Jean-Georges Malcor, CEO, CGG, a déclaré: "CGG se réjouit d'avoir remporté le contrat Diskos, après avoir soumis la meilleure proposition pour l'ensemble des trois modules. Il s'agit du premier contrat majeur pour nos services de Gestion de Données, depuis qu'ils ont rejoint le groupe CGG dans le cadre de l'acquisition de la division Géosciences de Fugro". "Nos services de Gestion de Données sont reconnus dans le monde entier pour leur capacité à gérer d'importantes archives de géoscience représentant des centaines de pétaoctets de données. Ce contrat devrait permettre à Diskos et à ses membres de réaliser d'importantes économies et d'améliorer leur productivité grâce au partage de données Exploration-Production de référence, accessibles facilement et immédiatement, en un seul point", a précisé le CEO.

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Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé - 93 % - de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Finalisation de l'intégration des actifs Geoscience de Fugro, spécialisés dans le traitement et la géologie ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Forte volatilité boursière et interrogations sur un ralentissement de la croissance bénéficiaire au second semestre 2013, malgré la réaffirmation des objectifs 2013 après un excellent 1er semestre ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 25 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif de 580 à 600 MUSD pour l'EBIT ; - Obtention de contrats dans l'offshore brésilien et bengali ; - Redressement de la rentabilité de la division Services et mise en place de synergies avec les actifs de Fugro Geoscience ; - Exécution du plan d'investissements 2013, prévu entre 300 et 350 MEUR ; - Informations attendues sur l'évolution des prix 2014 à partir des rentrées de commandes de fin d'année ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/