COCA-COLA scinde son activité d'embouteillement

13/12/2013 - 14:43 - Option Finance

(AOF) - Le géant américain du soda a annoncé jeudi vouloir réorganiser ses activités sur le marché nord-américain. Coca-Cola a ainsi décidé de scinder en deux ses activités sur le continent. Coca Cola North America conservera l'activité de production de boissons, tandis que Coca-Cola Refreshments sera en charge de l'activité de mise en bouteille. Cette remise à plat des activités du leader mondial des boissons sucrées s'accompagne de nominations et redistributions des rôles au sein du groupe. Coca-Cola North America sera ainsi dirigé par J.A.M. " Sandy" Douglas, qui rapportera au PDG Muhtar Kent et aura sous sa supervision les activités North America Brands, Foodservice, Brand Commercial, Retail Sales, Research & Development, Venturing and Emerging Brands, Strategy, Franchise Leadership et Transformation, ainsi que les opérations sur la franchise canadienne. Il conservera en outre son rôle de directeur de clientèle monde. Cocal-Cola Refreshments sera de son côté présidé par Paul Mulligan, actuel directeur commercial de Bottling Investments Group (BIG) et directeur régional des marchés Japon et Amérique latine de BIG. Coca-Cola Refreshments intégrera le BIG et Paul Mulligan rapportera à Irial Finan, qui le préside. En revanche, la structure Coca-Cola Americas va disparaître et la division Amérique latine, désormais présidée par Brian Smith, deviendra une division de Coca-Cola International. L'ancien président de Coca-Cola Americas Steve Cahillane a récemment quitté le groupe de manière soudaine.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/