BUREAU VERITAS : Pascal Lebard coopté au conseil d'administration

16/12/2013 - 09:41 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a fait savoir vendredi après la clôture de la Bourse de Paris que son conseil d'administration avait coopté Pascal Lebard en qualité d'administrateur. Le directeur général du groupe papetier Sequana occupera le siège laissé vacant par Barbara Vernicos. Celle-ci avait annoncé la semaine dernière sa décision de quitter le conseil en raison de ses obligations professionnelles en Grèce. Pascal Lebard assurera ses fonctions jusqu'à échéance du mandat de Barbara Vernicaos, soit jusqu'à l'issue de l'Assemblée générale qui sera appelée à statuer sur les comptes de l'exercice 2014. Pascal Lebard, 51 ans, est Président-Directeur Général de Sequana et Président d'Antalis et d'Arjowiggins. Il est également administrateur de Club Méditerranée et de Lisi et membre du conseil de surveillance de CEPI (Confederation of European Paper Industries). Il a été administrateur de SGS entre 2004 et 2009.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits, à l'activité équilibrée entre la marine (8 %), l'industrie (22 %), la construction (11 %), la certification (9 %), les matières premières (18 %), les biens de consommation (11 %) et les services aux gouvernements et inspection en service ou IVS ; - Marché bénéficiant d'une tendance structurelle au renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs ; - Fortes barrières à l'entrée et forte capacité à faire passer des hausses de prix ; - Montée en puissance des émergents dans le chiffre d'affaires (27 % Asie-Pacifique), derrière l'Europe-Moyen-Orient-Afrique (49 %) et devant les Amérique (24 %) ; - Croissance externe dynamique en 2013, avec 7Layers (certification du sans fil), Sievert Group bien implanté en Inde et au Proche-Orient, et LVQ-WP en Allemagne et Europe de l'Est ; - Hausse régulière du dividende.

Les points faibles de la valeur

- Valorisation en Bourse élevée : prix à payer pour la bonne visibilité du modèle de croissance du groupe ; - Présence plus importante dans des secteurs cycliques -marine et construction- que ses concurrents SGS et Intertek ; - Difficultés persistantes dans la division mines et repli de l'activité des divisions marine et IVS.

Comment suivre la valeur

- Statut de valeur de croissance et profil défensif ; - Sensibilité aux parités euro-dollar et devises émergentes ; - Catalyseur boursier : une opération d'acquisition structurante en Europe ou aux Etats-Unis ; - Nominal divisé par 4 en juin 2013 ; - Atteinte de l'objectif 2013 d'une croissance solide du chiffre d'affaires et du bénéfice opérationnel ; - Avancées des objectifs financiers 2012-2015 du plan stratégique d'une hausse annuelle de 9 à 12 % des facturations et de 10 à 15 % du bénéfice par action, ainsi que d'une amélioration de la marge opérationnelle de 100 à 150 points de base par rapport à 2011 ; - Dossier spéculatif lié à une cession de sa participation de 50,89% par Wendel, le concurrent SGS pouvant être intéressé par le dossier, selon certains analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Les performances des grands acteurs du travail temporaire sont satisfaisantes grâce à leurs efforts de restructuration. Le suisse Adecco a affiché un bénéfice net en hausse de 12% sur le deuxième trimestre, à 126 millions d'euros en dépit d'un repli de 3% de son chiffre d'affaires, suite au contrôle renforcé de ses coûts. Le leader mondial a pourtant dû affronter une chute de 12% de son activité en France, son premier marché. De même, grâce à une compression de ses dépenses, son concurrent Randstad a affiché un bond de 73% de son bénéfice net, à 63,1 millions d'euros, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 5%, à 4,09 milliards d'euros. L'américain Manpower Group a également affiché une nette hausse de son bénéfice, du fait d'un plan de restructuration. L'atonie du marché du travail temporaire en France est soulignée par le baromètre de Prism'emploi, organisme qui regroupe six cents entreprises du secteur. Selon cet indicateur, au premier semestre l'emploi intérimaire s'est replié de 12,8% par rapport à la même période de 2012. Le secteur compte 470.000 salariés en équivalent temps plein (ETP). FTB/ACT/