(AOF) - Le Groupe Plastivaloire a réalisé au titre de son exercice 2012-2013 un résultat net nul. Le résultat net de 2,7 millions dégagé au second semestre a donc compensé la perte nette globalement équivalente enregistrée au premier semestre. Le résultat opérationnel courant annuel du fabricant de pièces plastiques pour l'industrie automobile s'est établi à 4 millions grâce aux 4,5 millions réalisés au second semestre. L'Ebitda est ressorti à 22,4 millions, contre 25,3 millions en 2011-2012, intégrant 3,1 millions de charges non récurrentes liées aux départs au sein de sa branche Bourbon AP acquise en 2011. Directement impactée par la baisse d'activité, la contribution de BAP ne représente que 4,6 millions contre 14,4 millions en 2011-2012. En revanche, le pôle PVL (Plastiques du Val de Loire) réalise une excellente performance opérationnelle en contribuant pour 17,8 millions (10,9 millions en 2011-2012), soit une marge d'Ebitda de 11,5%, recueillant les fruits de sa stratégie de diversification sectorielle et géographique. Le chiffre d'affaires annuel 2012-2013 est ressorti à 394,7 millions, supérieur à l'objectif de 390 millions. Grâce à une croissance de 4% au second semestre, le recul d'activité est ainsi limité à -3,8% à périmètre comparable sur l'ensemble de l'exercice. Le chiffre d'affaires se répartit entre 155,9 millions pour le pôle PVL (+1,5% à périmètre comparable) et 238,8 millions pour le pôle Bourbon AP (-7% à périmètre comparable). En 2013-2014, le groupe vise en première approche une stabilisation de son chiffre d'affaires entre 390 et 400 millions, en se focalisant sur les affaires les plus rentables et en poursuivant ses efforts de productivité. Le Groupe Plastivaloire vise ainsi une croissance de sa marge d'Ebitda entre 6 et 7% du chiffre d'affaires.
Biens d'équipement
Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/