En 2014, ING IM ne distingue pas seulement des risques, mais aussi des opportunités

08/01/2014 - 12:45 - Option Finance

(AOF / Funds) - Après la crise du crédit de 2008, les investisseurs ne parlaient que des risques baissiers, rappelle ING IM dans ses perspectives 2014. Au cours de ces dernières années, les principales banques centrales (Fed, Banque du Japon, BCE, Banque d'Angleterre) ont adopté des mesures pour soutenir la croissance et réduire les risques (systémiques). La reprise de l'économie mondiale contribue également à alléger les pressions sur les chefs d'État et de gouvernement. La corrélation entre les risques économiques et politiques est notamment illustrée par la contraction des primes de risque des obligations d'État des pays périphériques de la zone euro. Les risques ont certes diminué, mais ils n'ont pas disparu, poursuit le gestionnaire. Les Républicains et la Maison blanche doivent, par exemple, encore conclure un accord sur un nouveau plafond de la dette en janvier. Les négociations devraient être moins laborieuses qu'en octobre. D'un point de vue rationnel, il n'est pas dans l'intérêt des Républicains de s'aliéner encore davantage les électeurs. ING IM suppose dès lors que les deux partis prendront une décision rationnelle. Dans la zone euro, on s'efforce de créer une structure institutionnelle stable. Des progrès ont été réalisés, mais les négociations visant à mettre en place une union bancaire efficace montrent que ceci n'est pas une tâche aisée. Étant donné que les chiffres économiques s'améliorent, les hommes politiques ont tendance à être vite satisfaits d'eux-mêmes. L'expérience a démonté qu'une situation de crise est souvent nécessaire pour faire bouger les décideurs politiques et améliorer les choses. Le stade suivant est alors la complaisance. C'est ce que l'on appelle de cercle CRIC (crise, réaction des hommes politiques, amélioration de la situation et complaisance). Ce processus est susceptible de créer régulièrement des turbulences sur les marchés en 2014. Selon le gérant, il est important que les investisseurs soient conscients que des opportunités pourraient se présenter en 2014, en particulier au niveau de l'économie des États-Unis, du Japon et des pays périphériques de la zone euro. AUT/ALO