(AOF) - Accorhotels.com, le site de réservation multimarque des hôtels Accor, poursuit son développement afin de s'adapter aux marchés à forte croissance. Désormais disponible en arabe, le site se décline en 31 versions géo-localisées et 16 langues : anglais, français, allemand, néerlandais, espagnol, japonais, italien, portugais, portugais-brésilien, coréen, chinois, turc, indonésien, russe, polonais et, donc depuis récemment, arabe. "Accor renforce et investit dans sa stratégie digitale, afin d'instaurer une relation client durable, directe et interactive. Accorhotels.com est le fer de lance de notre écosystème digital. En lançant la version arabe du site, Accor confirme sa position de leader en termes d'innovation", explique Jean-Luc Chrétien, Directeur Ventes, Distribution et Fidélisation de Accor. Le Moyen-Orient et l'Arabie saoudite constituent un marché émetteur important pour Accor, hôtelier leader dans la région, et sur lequel le groupe a également un vaste plan d'expansion. Accorhotels.com développe donc une version de son site en arabe pour se rapprocher de ses clients arabophones et renforcer les liens intra-régionaux. L'arabe est la cinquième langue la plus utilisée dans le monde, parlée par environ 422 millions de personnes et langue officielle de plus de 20 pays, selon l'UNESCO (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture). En créant la version arabe du site Accorhotels.com, Accor se positionne sur ce marché majeur qui offre de nombreuses opportunités, tant pour le marché domestique qu'à l'international. En effet, selon l'Organisation mondiale du Tourisme (OMT), le nombre de voyages depuis le Moyen-Orient a plus que quadruplé en vingt ans.
Les points forts de la valeur
- Premier opérateur hôtelier mondial et numéro un en Europe, avec 31 % du marché (hors France, 31 % également) ; - Bonne diversification dans l'hôtellerie entre les segments économique (Ibis, Adagio) milieu (Novotel, Mercure), haut de gamme (Pullman, Sebel) et luxe (Sofitel) ; - Réussite commerciale d'IBIS, dont 90 % du parc a été rénové et qui contribue à la moitié des résultats du groupe ; - Forte position en Asie-Pacifique (23 % du parc hôtelier), dont la part dans le chiffre d'affaires s'accroîtra, les projets d'ouverture d'hôtels s'y concentrant à hauteur de 50 %, devant l'Europe (26 %), l'Amérique latine (16 %) et l'Afrique-Moyen-Orient (8 %) ; - Retour aux bénéfices à la fin du premier semestre 2013 et confirmation des objectifs financiers 2013 ; - Structure financière solide, renforcée par le désendettement en 2012 et 2013.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité des segments " haut et milieu de gamme " à la conjoncture ; - Retard de la croissance en Asie-Pacifique et sensibilité à l'économie européenne, française notamment ; - Retards dans l'avancée du plan stratégique visant à porter à 80 % d'ici 2016, la part des hôtels gérés en contrat de management ou en franchise, contre 50 % à mi-2013 ; - Montée en puissance des OTAs (Online Travel Agency) qui assurent plus de 10 % des ventes de chambres, ce qui limite la capacité du groupe à fixer les prix ; - Atonie des RevPars (revenus par chambre) en Europe ; - Part trop faible (14 %) du haut de gamme dans le parc hôtelier du groupe, contre 32 % de l'hôtellerie au niveau mondial ; - Turn-over élevé à la tête les directions opérationnelles.
Comment suivre la valeur
- Activité cyclique encore sensible à la conjoncture européenne, lisible par le taux d'occupation des hôtels et le RevPar ; - Avancée du plan de développement 2013-2016 : ouverture de 30 000 à 35 000 chambres par an, notamment dans le luxe (Sofitel et Pullman) afin de porter le nombre de chambres à 550 000, restructuration des actifs hôteliers avec la poursuite des cessions de murs (800 hôtels) et une nouvelle organisation par marques en Europe ; - Avancée de l'objectif de 50 % des revenus dans les BRIC en 2016, contre 23 % en 2012 ; - Modernisation du système de réservation directe qui assure la moitié des revenus du groupe, pour contrer la concurrence des OTAs ; - Retombées au cours du second semestre 2013 du plan d'économies de 100 FTB/ACT/