HAVAS : départ du Global CEO David Jones qui sera remplacé par Yannick Bolloré

08/01/2014 - 17:57 - Option Finance

(AOF) - David Jones a souhaité quitter ses fonctions de Global CEO d'Havas et de CEO d'Havas Worldwide pour cofonder une nouvelle start-up technologique qui sera lancée le mois prochain, a annoncé le groupe de communication. Yannick Bolloré, déjà Président-Directeur Général d'Havas, reprend également les fonctions de Global CEO d'Havas. Andrew Benett, jusqu'à présent Co-Président d'Havas Worldwide, est pour sa part promu CEO de ce réseau et reportera directement à Yannick Bolloré. David Jones (..) quitte le groupe en accord avec la direction de celui-ci et restera conseiller auprès du PDG d'Havas tout au long de l'année 2014, a précisé la société. Commentant son départ, David Jones a déclaré : "Si j'avais voulu rester dans l'industrie de la communication, je serais resté chez Havas, mais j'ai toujours eu la ferme intention de devenir entrepreneur. Cette opportunité est trop intéressante pour ne pas la saisir. Ceux qui me connaissent savent que j'ai deux passions dans le business : les médias sociaux et la responsabilité sociale. La start-up que je vais lancer combine les deux ".

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Sixième groupe publicitaire mondial, organisé en deux divisions, Havas Media pour le conseil et l'achat d'espace et Havas Worldwide pour la communication marketing intégrée, avec une présence mondiale équilibrée entre l'Europe (51 % de l'activité, dont 20 % pour la France et 11 % pour le Royaume-Uni), l'Amérique du nord (33 %), l'Amérique latine (9 %) et l'Asie-Pacifique-Afrique (7 %) ; - Moindre taille du groupe par rapport à ses concurrents lui conférant agilité, flexibilité et dynamique entrepreneuriale ; des atouts, notamment en périodes difficiles ; - Excellente structure de bilan ; - Mise en place de relais de croissance dans le numérique (23 % du chiffre d'affaires) ; - Montée en puissance des pays émergents, notamment l'Amérique latine et l'Asie-Pacifique et redressement de l'Europe ; - Dynamisme dans la conquête de nouveaux budgets, de plus de 400 millions d'euros à la fin du premier trimestre 2013.

Les points faibles de la valeur

- Un seul réseau de taille mondiale (Havas Worldwide) contre trois, voire quatre pour ses concurrents et une activité encore trop centrée sur l'Europe ; - Performances opérationnelles inférieures à celles de ses concurrents, notamment à Publicis ; - Peu de grands clients internationaux ; d'où une plus forte dépendance aux marchés locaux, les premiers touchés en cas de crise ; - Déception aux Etats-Unis où la filiale Arnold a perdu plusieurs clients en 2013 ; - Présence encore trop faible dans les pays émergents, notamment en Asie ; - Peu de prévisions de croissance.

Comment suivre la valeur

- Activité corrélée au marché mondial de la publicité, par nature très cyclique ; - Des concepts spécifiques à la publicité : le poste " revenus " plutôt que le poste " chiffre d'affaires ", le " net new business " (budget publicitaire annuel estimé des gains de budgets minoré des pertes de budgets estimées) ; - Acquisitions à venir dans le digital et le data, limitées à 40-80 FTB/ACT/