Worldline (ATOS) accompagne McDonald's dans sa nouvelle digitale e-commerce

09/01/2014 - 17:12 - Option Finance

(AOF) - Worldline, filiale d'Atos spécialisée dans les paiements électroniques et les services transactionnels, a été choisi par McDonald's en France pour l'accompagner dans sa nouvelle stratégie digitale. La commande en ligne, désormais possible via tous les terminaux - mobiles ou non - s'appuie notamment sur la solution Omni-commerce de Worldline. Ce dernier a réalisé le site et l'application mobile de McDonald's en France, en y intégrant sa solution de paiement électronique. Worldline a refondu, et héberge, le nouveau site de l'enseigne McDonalds.fr en le rendant marchand grâce à sa plateforme omni canal de commerce électronique : Worldline Omni-commerce. Cette solution personnalisable assure l'intégration transparente des canaux de vente physiques et numériques afin de créer une expérience (...) unifiée et attractive pour tous les consommateurs, permettant ainsi de contrôler et de profiter du commerce convergent. "Le développement de l'accès internet mobile et la croissance exponentielle du taux d'équipement en Smartphones des consommateurs modifient les comportements d'achat, aujourd'hui en pleine mutation. Pour accompagner cette nouvelle façon de consommer, Worldline a construit une solution e-commerce unique et sur mesure pour McDonald's pour lui permettre de passer d'une approche digitale relationnelle autour de la marque à un véritable parcours digital transactionnel. " a déclaré Gilles Grapinet, Directeur Général Adjoint d'Atos et Directeur Général de Worldline.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- SSII leader européen de l'infogérance (47 % du chiffre d'affaires) avec une forte présence en Allemagne, grâce au rachat de la division SIS de Siemens en 2011 (19 % du chiffre d'affaires), et au Royaume-Uni (19 %), la France et le Benelux (11 % chacun) et l'Amérique du nord (10 %) ; - L'un des profils les plus défensifs du secteur en raison du poids -77 %- des revenus récurrents au travers de contrats pluri-annuels et un carnet d'ordres égal à 1,8 année de revenus ; - Portefeuille de clientèle équilibré entre l'industrie, les services et la distribution (32 %), les services publics, santé et transports (27 %), les telecoms, medias et services aux collectivités (23 %) et la finance ; - Stratégie organisée entre l'IT avec le cloud computing au sein de Canopy, et les services transactionnels et de paiement ; - Qualité du management, notamment dans la gestion des acquisitions, et gains réguliers de parts de marché ; - Situation financière saine, renforcée par le rachat anticipé des Oceane 2009 en octobre 2013 ; - Rachat d'actions en 2014.

Les points faibles de la valeur

- Encore trop de différences dans la rentabilité des différentes divisions ; - Peu d'avantages compétitifs sur les activités Consulting et Intégration de systèmes ; - Difficultés dans la finance, le secteur public et l'automobile en France ; - Présence offshore (délocalisation dans les pays à bas coûts) insuffisante comparée à celle de ses concurrents ; - Activité encore trop focalisée sur le segment très concurrentiel des datacenters.

Comment suivre la valeur

- Lancement, en novembre, du plan " Ambition 2016 " -croissance organique des ventes entre 2 et 3 par an, hausse de la marge opérationnelle entre 8,5 et 9,5 % et flux de trésorerie annuel proche de 500 MEUR ; - Introduction en Bourse, au cours de 2014, de la filiale Worldine, deuxième européen des paiements électroniques derrière Gemalto, avec un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros, avec pour objectif une croissance par acquisitions et partenariats ; - Amélioration de la rentabilité de la division Intégration de systèmes ; - Réalisation de l'objectif 2013 d'amélioration à 7,5 % la marge opérationnelle et de hausse de 25 % du bénéfice par action, grâce à l'obtention de nouveaux contrats ; - Caractère spéculatif atténué par l'entrée de Siemens au capital d'Atos (à hauteur de 14,6 %) et la dilution consécutive de PAI Partners (21,1 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

L'Europe est le deuxième marché de services informatiques, après l'Amérique du Nord. En France, troisième marché européen après le Royaume-Uni et l'Allemagne, les acteurs attirent les convoitises. Ainsi la SSII française Alti vient d'être reprise par le groupe indien Tata Consultancy Services (TCS), qui souhaite renforcer sa présence sur le Vieux Continent. En déboursant 75 millions d'euros, TCS réalise la plus grosse acquisition de son histoire en Europe. Grâce à cette opération, il multiplie par six ses effectifs en France, avec 1.200 personnes, et il intègre le top 30 des SSII sur notre territoire. La vague des acquisitions sur le marché français a été également soulignée par la reprise en juin dernier de GFI par Infofin, le concert formé par trois sociétés (Apax Partners, Altamir et Boussard & Gavaudan). FTB/ACT/