(AOF) - La hausse du marché parisien aujourd'hui, malgré des chiffres de l'emploi américain mitigés, lui a permis de réduire sa perte hebdomadaire. Le CAC 40 a clôturé vendredi en progression de 0,6% à 4 250,6 points, soit un gain de 0,07% sur cinq jours. Sur la semaine, le Dax a pour sa part gagné 0,36% et le Footsie 100 0,19%. Wall Street s'apprêtait de son côté à finir en retrait. Vers 17h30, le Dow Jones cédait ainsi 0,25% par rapport à son cours de clôture de vendredi dernier. Les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis pour décembre sont ressortis contrastés. Seulement 74 000 postes ont ainsi été créés le mois dernier, alors que le consensus attendait 196 000. En revanche, le taux de chômage a reculé à 6,7% contre 7% en novembre, prenant à contrepied les économistes qui tablaient sur sa stabilisation. Cette baisse s'explique toutefois principalement par des chercheurs d'emplois découragés qui ont quitté la population active et non par des créations de postes. Aux yeux des investisseurs, ces chiffres réduisent la probabilité que la Fed annonce une nouvelle réduction de ses rachats d'actifs lors sa prochaine réunion des 27 et 28 janvier. Au chapitre des valeurs, le secteur bancaire s'est distingué à la hausse cette semaine. Il a bénéficié de la poursuite de la baisse des taux des obligations souveraines en Europe du Sud, signe de la normalisation de la situation financière du Vieux Continent. Plus forte hausse du CAC 40, l'action Crédit Agricole a progressé de 8,44% en 5 jours tandis que Société Générale et BNP Paribas ont gagné respectivement 6,47 et 3,02%. A contrario, Alcatel-Lucent, meilleure performance du CAC 40 en 2013, a accusé le repli le plus prononcé cette semaine (-6,23%), victime notamment de la dégradation de Deutsche Bank d'Achat à Conserver. (C.J) FTB/MAF/500