(AOF / Funds) - L'indice ISM du secteur manufacturier a fléchi en décembre, mais est resté relativement élevé, rappelle BNP Paribas Investment Partners dans son Point hebdomadaire sur la stratégie. En outre, les composantes " nouvelles commandes " et " emploi " de l'indice ont continué leur progression. L'indice ISM du secteur non manufacturier a aussi faibli, tout en restant orienté en faveur de la croissance, et les intentions de recrutement se sont sensiblement améliorées. Les nouvelles commandes des sociétés de services ont chuté de façon tellement vertigineuse qu'il semble au gérant qu'il s'agit d'un hasard. Ce plongeon ne cadre en effet pas avec les autres statistiques, comme l'augmentation des commandes de marchandises, qui pourrait marquer le début d'une tendance haussière. La croissance du PIB au 3e trimestre a une nouvelle fois été revue à la hausse à 4,1% en rythme trimestriel annualisé. La dynamique de croissance de la consommation s'est accélérée, dopée par la baisse de l'épargne, de sorte que la consommation pourrait marquer le pas. Cela étant, il semble que les entreprises augmentent leurs investissements et leurs recrutements, ce qui est de bon augure pour la croissance du PIB en 2014, estime le gérant. Le commerce extérieur pourrait aussi avoir stimulé la croissance.
ISM (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers. Le volet le plus attendu de ce "Report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie. AUT/MAF