AKKA TECHNOLOGIES : rachat de 2,3% de son capital pour 8,6 millions d'euros

17/01/2014 - 08:48 - Option Finance

(AOF) - Akka Technologies a annoncé avoir racheté un bloc de 354 312 actions détenu par Cécile Monnot actionnaire et administrateur de la société. Cette acquisition a été réalisée au prix de 24,40 euros par action, ce qui représente une décote de 0,4% par rapport au cours de clôture de l'action de 24,50 euros sur la Bourse de Paris au jour de la transaction. Cette opération intervient dans le cadre du programme de rachat d'actions approuvé par l'assemblée générale des actionnaires du 11 juin 2013. La société va financer l'acquisition de ces titres (pour un coût de 8,6 millions d'euros) via sa trésorerie brute qui s'élevait à 92,4 millions d'euros au 30 juin 2013, pour un gearing de 36% à la même date. Suite à cette acquisition, elle détient à ce jour 449 147 actions en autocontrôle, ce qui représente 2,95% de son capital. Cécile Monnot détient désormais 4,50% du capital et 6,57% des droits de vote du spécialiste de la R&D externalisée. Elle conserve son poste d'administrateur qu'elle occupe depuis le 7 mars 2001. Cécile Monnot s'est engagée à conserver l'intégralité de sa participation résiduelle dans Akka pendant une durée d'un an, à compter de ce jour. Elle reste par ailleurs partie prenante de l'action de concert constituée par le groupe familial Ricci. Le groupe familial Ricci détient désormais 51,83% du capital et 62,01% des droits de vote de la société.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Les performances des grands acteurs du travail temporaire sont satisfaisantes grâce à leurs efforts de restructuration. Le suisse Adecco a affiché un bénéfice net en hausse de 12% sur le deuxième trimestre, à 126 millions d'euros en dépit d'un repli de 3% de son chiffre d'affaires, suite au contrôle renforcé de ses coûts. Le leader mondial a pourtant dû affronter une chute de 12% de son activité en France, son premier marché. De même, grâce à une compression de ses dépenses, son concurrent Randstad a affiché un bond de 73% de son bénéfice net, à 63,1 millions d'euros, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 5%, à 4,09 milliards d'euros. L'américain Manpower Group a également affiché une nette hausse de son bénéfice, du fait d'un plan de restructuration. L'atonie du marché du travail temporaire en France est soulignée par le baromètre de Prism'emploi, organisme qui regroupe six cents entreprises du secteur. Selon cet indicateur, au premier semestre l'emploi intérimaire s'est replié de 12,8% par rapport à la même période de 2012. Le secteur compte 470.000 salariés en équivalent temps plein (ETP). FTB/ACT/