AREVA s'apprête à créer une coentreprise avec Gamesa dans l'éolien offshore

21/01/2014 - 08:53 - Option Finance

(AOF) - Areva a annoncé lundi soir la tenue de négociations exclusives avec Gamesa en vue de la création d'une coentreprise à parts égales dans le domaine de l'éolien en mer. Le groupe français d'énergie et le spécialiste espagnol de l'éolien souhaitent ainsi unir leurs forces pour devenir un leader du marché éolien offshore. La coentreprise poursuivra le plan industriel mené jusqu'ici par Areva en France et au Royaume-Uni, avec notamment la création d'une usine d'assemblage d'éoliennes et de fabrication de pales au Havre ainsi que le développement d'un tissu de sous-traitants et de partenaires. La création de cette joint-venture devrait être signée dans les mois qui viennent, a indiqué Areva, et doit encore faire l'objet de discussion avec les institutions représentatives du personnel. Pour Areva, l'éolien en mer constitue l'une des technologies les plus prometteuses pour le développement des énergies renouvelables, en particulier dans les pays côtiers d'Europe du Nord où la base installée devrait dépasser 25 GW (gigawatts) d'ici 2020, et en Asie. Le groupe rappelle être engagé depuis 2004 dans plusieurs projets éoliens, avec notamment l'installation en cours en Mer du Nord de 120 éoliennes d'une puissance de 5 MW.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial du cycle nucléaire, intervenant en France (35 % du chiffre d'affaires), ailleurs en Europe (26 %), aux Amériques (19 %), en Asie-Pacifique (18 %), et en Afrique-Moyen-Orient (2 %) ; - Reprise du marché mondial des centrales nucléaires, notamment en Chine, en Inde, en Russie et en Corée du sud (60 réacteurs en cours de construction pour 430 déjà en fonctionnement) ; - Modèle économique intégré, résilient (fondé sur des contrats long terme pour les activités mines/amont, enrichissement et recyclage), récurrent à 85 % grâce aux activités de maintenance et de services, le carnet de commandes étant cinq fois supérieur au chiffre d'affaires ; - Présence dans les énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse), en complément de l'offre nucléaire ; - Renforcement de l'attrait du titre pour des investisseurs stratégiques avec l'accroissement du flottant depuis la cotation sous forme d'actions ordinaires (en remplacement des certificats d'investissement).

Les points faibles de la valeur

- Dossier très politique, d'où des incertitudes pour les investisseurs ; - Sensibilité aux risques géopolitiques en Afrique, notamment au Niger où la production d'uranium a dû être stoppée deux mois en 2013 ; - Valeur difficile à appréhender en l'absence de comparables cotés ; - Echec de la cession de la filiale australienne Canberra ; - Valeur sensible au débat sur la sûreté nucléaire ; - Chantier de l'EPR pesant sur les résultats en raison d'une succession de provisions conséquentes. ; - Flottant étroit, égal à 4,02 % du capital.

Comment suivre la valeur

- Poursuite de l'avancée du plan " Action 2016 " de réduction des coûts (1 M FTB/ACT/