ARGAN : résultats 2013 en nette hausse

22/01/2014 - 18:12 - Option Finance

(AOF) - Argan a publié un résultat net part du groupe de 28,3 millions d'euros en 2013, à comparer avec 26 millions d'euros en 2012. Le résultat opérationnel, après variation de juste valeur du patrimoine immobilier et résultat des cessions, est, lui ressorti à 53 millions d'euros, en progression de 18%. Les revenus locatifs nets de la foncière spécialisée en immobilier logistique sont ressortis à 61,9 millions d'euros en croissance de 19%. L'ANR triple net EPRA hors droits s'est établi à 16 euros par action contre 14,4 euros par action au 31 décembre 2012. Cette évolution provient du résultat net (+2,2 euros), de la variation de valeur du patrimoine (-0,2 euro), du paiement du dividende en numéraire (-0,8 euro) et de la variation de valeur des instruments de couverture (+0,4 euro). Commentant ces chiffres, Jean Claude Le Lan, Président du Conseil de surveillance et fondateur d'Argan a déclaré : " La croissance des revenus et de l'ANR nous conforte dans la tenue de nos objectifs à fin 2015, terme du plan triennal, à savoir un patrimoine d'un milliard d'euros droits compris, générant 70 millions d'euros de revenus locatifs et un ANR de 20 euros par action droits compris, soit 17,60 euros par action hors droits. " La valorisation totale du patrimoine (construit et réserves foncières détenues pour 10,5 millions d'euros) s'élève à 850 millions d'euros hors droits. La foncière spécialisée en immobilier logistique a indiqué qu'il proposera à l'assemblée générale du 27 mars prochain le versement d'un dividende de 0,82 euro par action, en hausse de 2,5%. Pour 2014, Argan anticipe des revenus locatifs à hauteur de 66 millions d'euros, marquant une croissance annuelle de 7%.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les foncières ont de nombreux défis à relever même si, selon Standard & Poor's, leurs perspectives sont globalement stables sur les douze prochains mois. L'évolution de l'ANR (Actif Net Réévalué) de ces sociétés est menacée par plusieurs facteurs. Les taux d'intérêt " longs " ont légèrement progressé sur les marchés obligataires, ce qui renchérit leurs conditions de financement. De plus, les indices d'indexation calculés par l'Insee, qui déterminent un coefficient de hausse des loyers théorique, évoluent moins favorablement qu'il y a un an. En outre la pression fiscale croissante, qui surévalue les droits de mutation, pénalise leurs performances. Les SIIC (sociétés d'investissement dans l'immobilier cotées) sont redevenues vendeuses nettes d'actifs au deuxième trimestre 2013 selon l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF). FTB/ACT/