CGG a terminé son programme d'acquisition sur le bassin de Marcellus aux Etats-Unis

23/01/2014 - 08:29 - Option Finance

(AOF) - CGG a annoncé l'extension de sa librairie de données multi-clients terrestre aux Etats-Unis, suite à la fin du programme majeur d'acquisition sismique 3D entrepris depuis 2010 sur les roches-mères du bassin de Marcellus (Marcellus Shale Fairway). " Les roches-mères de Marcellus représentent une des zones les plus prometteuses pour l'exploration et la production de gaz naturel aux Etats-Unis ", a précisé le groupe parapétrolier spécialisé dans les études sismiques. CGG a mené à bien ce programme de plus de 4 000 kilomètres carrés situé en Pennsylvanie Centrale et qui constitue la plus grande étude d'acquisition sismique terrestre jamais réalisée dans la zone continentale des Etats-Unis, en six étapes successives dans les comtés de Lycoming, Tioga, Clinton, Centre et de Clearfield. D'ici fin 2014, l'ensemble des données provenant des six phases du programme seront intégrées dans une seule base de données homogène et traitées à l'aide des techniques d'interpolation et de migration les plus sophistiquées. Les données relatives aux parties Lycoming II et Brookside de l'étude sont déjà disponibles. Jean-Georges Malcor, Directeur général de CGG, a déclaré : " (...) Nous avons mené à bien un des programmes les plus difficiles et complexes jamais réalisé en sismique terrestre aux Etats-Unis. Nous sommes convaincus que ce programme intégré permettra à nos clients de disposer dans le bassin de Marcellus des meilleures images et analyses de réservoir pour décider des zones prioritaires et optimiser leurs projets de forage, développement et production tout en minimisant la prise de risques. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Geoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles, notamment dans l'activité terrestre ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Forte volatilité boursière et interrogations sur un ralentissement de la croissance bénéficiaire au second semestre 2013, malgré la réaffirmation des objectifs 2013 après un excellent 1er semestre ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 15 à 17 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif de 580 à 600 MUSD pour l'EBIT ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Exécution du plan d'investissements 2013, prévu entre 300 et 350 MEUR ; - Informations attendues sur l'évolution des prix 2014 à partir des rentrées de commandes de fin d'année ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/