KAUFMAN & BROAD : bonne résistance de l'activité en 2013

28/01/2014 - 09:58 - Option Finance

(AOF) - Le promoteur immobilier Kaufman & Broad a réalisé en 2013 un résultat net en repli de 14,2% à 41 millions d'euros pour un chiffre d'affaires en baisse de 0,4% à 1,026 milliard. Le chiffre d'affaires Logement, sa principale d'activité, a reculé de 3,3% à 968 millions. La marge brute a baissé de 2,5% à 197 millions. Celle du Logement a cédé 3% à 189 millions. "Sur l'exercice 2013, Kaufman & Broad a su stabiliser son chiffre d'affaires et contenir le recul de sa marge brute dans un marché en retrait", a commenté le PDG Nordine Hachemi. Concernant ses perspectives, le dirigeant, qui remplace Guy Nafilyan, a prévenu que "le niveau historiquement bas des réservations constaté depuis deux ans sur le marché aura un impact sur 2014 alors que le lancement de nouvelles opérations commerciales subira un décalage du fait des élections municipales". Dans ce contexte, Kaufman & Broad anticipe pour l'année en cours un chiffre d'affaires "sensiblement comparable" à celui de 2013 dans les activités logement, sa principale activité. Le promoteur prévoit cependant un "léger retrait" de sa marge brute logement. Enfin, Kaufman & Broad a poursuivi l'an dernier sa politique de désendettement avec une dette financière nette en baisse de 38,4% à 50 millions d'euros à fin novembre contre 81,2 millions un an plus tôt. Son ratio d'endettement financier "gearing" est ainsi passé de 54,5% en novembre 2012 à 26,6% à fin novembre 2013.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les foncières ont de nombreux défis à relever même si, selon Standard & Poor's, leurs perspectives sont globalement stables sur les douze prochains mois. L'évolution de l'ANR (Actif Net Réévalué) de ces sociétés est menacée par plusieurs facteurs. Les taux d'intérêt " longs " ont légèrement progressé sur les marchés obligataires, ce qui renchérit leurs conditions de financement. De plus, les indices d'indexation calculés par l'Insee, qui déterminent un coefficient de hausse des loyers théorique, évoluent moins favorablement qu'il y a un an. En outre la pression fiscale croissante, qui surévalue les droits de mutation, pénalise leurs performances. Les SIIC (sociétés d'investissement dans l'immobilier cotées) sont redevenues vendeuses nettes d'actifs au deuxième trimestre 2013 selon l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF). FTB/ACT/