AREVA : chiffre d'affaires annuel en hausse de 3,8%

30/01/2014 - 18:11 - Option Finance

(AOF) - Areva a fait état après Bourse d'un chiffre d'affaires annuel de 9,303 milliards d'euros, en hausse de 3,8% et de 6,3% à périmètre et change constants. Les activités nucléaires ont à elles seules généré 9,042 milliards d'euros, en progression de 7,1% à périmètre et change constant. Le carnet de commandes s'établissait quant à lui à 41,552 milliards d'euros, dont 41,368 milliards dans les activités nucléaires. "Le chiffre d'affaires du groupe a bénéficié de la robustesse des activités récurrentes et d'éléments plus conjoncturels", a commenté le PDG Luc Oursel. Ce dernier a notamment évoqué "des volumes de ventes d'uranium exceptionnellement élevés". Et d'ajouter : "Cette croissance démontre la solidité de notre marché, malgré une conjoncture défavorable, et l'adéquation de nos offres commerciales avec les besoins de nos clients." Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires du géant français de l'énergie est ressorti à 2,632 milliards d'euros, en recul de 0,3% à périmètre et change constant, "essentiellement du fait d'un moindre niveau d'activité dans les BG Réacteurs et Services et Aval par rapport au quatrième trimestre 2012". "L'effet de change négatif est de 30 millions d'euros sur la période", a par ailleurs détaillé Areva.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial du cycle nucléaire, intervenant en France (35 % du chiffre d'affaires), ailleurs en Europe (26 %), aux Amériques (19 %), en Asie-Pacifique (18 %), et en Afrique-Moyen-Orient (2 %) ; - Reprise du marché mondial des centrales nucléaires, notamment en Chine, en Inde, en Russie et en Corée du sud (60 réacteurs en cours de construction pour 430 déjà en fonctionnement) ; - Modèle économique intégré, résilient (fondé sur des contrats long terme pour les activités mines/amont, enrichissement et recyclage), récurrent à 85 % grâce aux activités de maintenance et de services, le carnet de commandes étant cinq fois supérieur au chiffre d'affaires ; - Présence dans les énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse), en complément de l'offre nucléaire ; - Renforcement de l'attrait du titre pour des investisseurs stratégiques avec l'accroissement du flottant depuis la cotation sous forme d'actions ordinaires (en remplacement des certificats d'investissement).

Les points faibles de la valeur

- Dossier très politique, d'où des incertitudes pour les investisseurs ; - Sensibilité aux risques géopolitiques en Afrique, notamment au Niger où la production d'uranium a dû être stoppée deux mois en 2013 ; - Valeur difficile à appréhender en l'absence de comparables cotés ; - Echec de la cession de la filiale australienne Canberra ; - Valeur sensible au débat sur la sûreté nucléaire ; - Chantier de l'EPR pesant sur les résultats en raison d'une succession de provisions conséquentes. ; - Flottant étroit, égal à 4,02 % du capital.

Comment suivre la valeur

- Poursuite de l'avancée du plan " Action 2016 " de réduction des coûts (1 M FTB/ACT/