Le groupe pétrolier Total fait les frais de l'instabilité sociale au Nigeria. Après une attaque contre une de ses installations, à Obagi, qui a causé la mort de trois policiers, le groupe français a dû stopper sa production sur deux sites, Obagi et Obite.
Ces stations de pompage produisent près de 100.000 barils équivalent pétrole par jour (34.000 pour Obagi et 62.000 pour Obite).
La décision d'arrêter la production, pour une durée non déterminée, a été prise pour ramener la sécurité dans la zone, après l'attaque, dans la nuit de mercredi à jeudi d'Obagi par un groupe armé, qui a affronté les policiers en charge de la protection du site.
Les compagnies pétrolières étrangères subissent régulièrement les conséquences de l'instabilité politique et sociale au Nigeria. Depuis mercredi, l'Italien ENI a aussi arrêté la production d'une station de pompage, et le néerlandais Shell a commencé à évacuer les proches de ses employés dans le pays, craignant une détérioration de la situation.
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