NEOPOST : petite hausse du chiffre d'affaires au quatrième trimestre

03/03/2014 - 18:19 - Option Finance

(AOF) - Neopost a dévoilé après la clôture un chiffre d'affaires de 300,5 millions d'euros au titre de son quatrième trimestre, en croissance de 0,2% en glissement annuel, mais de 3,5% hors effets de change. Sur la totalité de l'exercice, il s'est élevé à 1,095 milliard d'euros, en hausse de 2,4% par rapport à 2012 et en augmentation de 5,2% hors effets de change. La zone Europe a représenté 165,7 millions d'euros au quatrième trimestre (-0,2% hors effets de change) et 586,8 millions d'euros sur l'année (+2,1% hors effets de change). Deuxième marché du deuxième fournisseur mondial de solutions de traitement du courrier, la zone Amérique du Nord a quant à elle généré un chiffre d'affaires de 115,7 millions d'euros au quatrième trimestre, en hausse de 7,4% hors effets de change, et 430,5 millions sur l'ensemble de l'exercice écoulé (+6,4% hors effets de change). Par divisions, le segment Mail Solutions a représenté 246,7 millions d'euros au quatrième trimestre, en croissance de 0,5% hors effets de change. Le segment Communication & Shipping Solutions a, lui, pesé 53,8%, soit un bond de 19,7% hors effets de change. "Nous réalisons notre cinquième trimestre consécutif de croissance organique et atteignons nos objectifs annuels. Notre activité Mail Solutions continue de démontrer une forte résilience. Nos activités Communication & Shipping Solutions affichent quant à elles une croissance à deux chiffres ; en deux ans, leur part dans notre chiffre d'affaires a plus que doublé", a souligné Denis Thiery, PDG de Neopost. Concernant ses perspectives, le groupe s'attend à une croissance organique de son chiffre d'affaires comprise entre 1 et 3%. Pour cela, il entend s'appuyer sur les hypothèses de croissance organique suivantes : un chiffre d'affaires Mail Solutions plus ou moins stable et une progression à deux chiffres des activités Communication & Shipping Solutions.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Deuxième mondial des machines de traitement du courrier avec 24 % du marché, et numéro un de la mise sous pli en entreprise, avec 60 % du marché ; - Marché duopolistique avec l'américain Bitney Bowes : fortes barrières à l'entrée et pricing power compensant partiellement l'érosion des volumes de courrier par la gestion des prix ; - Gains réguliers de parts de marché sur Pitney Bowes ; - Revenus équilibrés entre les services et fournitures (27 % des ventes), les ventes d'équipement (31 %) et la location et leasing (42 %); - Réussite du plan d'optimisation des structures lancé en 2011 aux Etats-Unis et en Europe, dont les synergies de coûts sont attendues pour l'année en cours ; - Succès commerciaux aux Etats-Unis avec un renouvellement correct des contrats et un bon accueil à la nouvelle gamme d'affranchissement milieu de gamme IN Mailing ; - Stratégie fondée sur la croissance externe, notamment en Asie-Pacifique, et sur la diversification dans les services de communication hors courrier des entreprises ; - Structure financière saine et rendement élevé, avec un taux de distribution proche de 80 %.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité du volume du courrier aux restrictions des budgets de communication des entreprises (reports d'achats d'équipements postaux) et aux changements de tarifs postaux ; - Faiblesse de la croissance interne en raison de la maturité des principaux marchés ; - Impact négatif de la parité euro-dollar ; - Stabilité de l'activité en France et pressions sur les prix au Royaume-Uni ; - Faibles positions dans les pays émergents (39 % des ventes en Amérique du Nord, 52 % en Europe, dont 21 % pour la France et 7 % en Asie-Pacifique) ; - A court terme, mise sous pression de la rentabilité par la stratégie de croissance externe (dernières acquisitions : GMC Softwre et Human Inference).

Comment suivre la valeur

- Ex-valeur de croissance, désormais étiquetée " value stock " et de rendement ; - Evolution de la nouvelle division C&SS (Communication & Shipping Solutions) dont le poids dans les facturations doit passer à 20 % à fin 2014 ; - Atteinte de l'objectif 2013 d'un chiffre d'affaires en hausse de 5 %, d'une marge opérationnelle supérieure à 25 % dans les activités avec les clients traditionnels et de 12 % pour les activités générées en propre ; - Versement en deux fois -février et juillet- du dividende ; - Capital éclaté, le management et les employés en détenant 3 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/