CGG boucle un programme de géo-cartographie au Bénin

04/03/2014 - 08:45 - Option Finance

(AOF) - CGG et le Ministère de l'Energie, des Recherches Pétrolières et Minières, et du Développement des Energies Renouvelables du Bénin (MERPMEDER) ont annoncé ce jour la fin d'une étude géophysique aéroportée couvrant l'ensemble du territoire terrestre de la République du Bénin. Ce programme a été commandé par le gouvernement du Bénin en vue de favoriser le développement du secteur des ressources naturelles du Bénin, notamment de ses ressources pétrolières et minières. Au total, environ 160 000 km-ligne de données magnétiques et radiométriques ainsi que 16 000 km-ligne de données de gravité obtenues grâce à la dernière technologie de gradiomètrie "FALCON" de CGG ont été acquises de mai à octobre 2013. Toutes les données ont été traitées et sont désormais en cours d'interprétation géologique finale au centre d'interprétation du groupe à Perth (Australie). L'ensemble des produits issus de ce programme, y compris le rapport de prospection de ressources naturelles et les cartes géologiques actualisées, seront placés sur le système des dossiers publics du gouvernement du Bénin. Les visiteurs de la conférence PDAC pourront également visualiser les données sur le stand 203 de CGG. "Ce projet s'appuie sur la vaste expérience de CGG dans le domaine des programmes de géo-cartographie de grande échelle et contribue à notre portefeuille diversifié d'études d'envergure nationale, portant sur l'Afrique et le Moyen-Orient. Avec ce projet en particulier, CGG se réjouit de soutenir l'initiative du gouvernement du Bénin pour mieux apprécier le potentiel d'exploration du pays. Nous sommes convaincus que cette étude constitue une excellente référence pour le gouvernement du Bénin dans sa quête du développement durable des ressources naturelles du pays", a commenté Jean-Georges Malcor, Directeur Général de CGG.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Geoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles, notamment dans l'activité terrestre ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Forte volatilité boursière et interrogations sur un ralentissement de la croissance bénéficiaire au second semestre 2013, malgré la réaffirmation des objectifs 2013 après un excellent 1er semestre ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 15 à 17 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif de 580 à 600 MUSD pour l'EBIT ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Exécution du plan d'investissements 2013, prévu entre 300 et 350 MEUR ; - Informations attendues sur l'évolution des prix 2014 à partir des rentrées de commandes de fin d'année ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/