ALBIOMA annonce son premier investissement au Brésil

05/03/2014 - 09:22 - Option Finance

(AOF) - Albioma a annoncé l'acquisition au Brésil, pour 137 millions de reals brésiliens (43 millions d'euros), de Rio Pardo Termoelétrica, une unité de cogénération située dans l'État de S[-58]Æo Paulo. Cette unité, mise en service en 2009, possède des équipements de qualité et affiche une puissance installée de 60 MW comparable à celle des autres centrales du groupe spécialisé dans l'énergie tirée de la biomasse. Elle est adossée à une sucrerie qui traite aujourd'hui 2,1 millions de tonnes de canne à sucre par an. Grâce à son expertise, Albioma prévoit d'améliorer fortement l'efficacité énergétique de l'outil existant qui devrait, à terme, exporter 160 GWh d'électricité vers le réseau chaque année. La sucrerie envisage d'augmenter à terme sa capacité de traitement pour broyer jusqu'à 3 millions de tonnes de canne à sucre par an. Albioma aura alors l'opportunité de construire une extension de 15 MW de l'usine de cogénération pour valoriser la bagasse supplémentaire. La centrale, implantée sur une zone très favorable à la culture de la canne à sucre, fonctionne toute l'année avec de la bagasse récoltée sur 9 mois. Grâce à cette acquisition, Albioma réalise la première opération d'externalisation de la production d'énergie (y compris de l'exploitation) d'une usine sucrière au Brésil et confirme son statut de partenaire privilégié des acteurs de l'industrie du sucre. Cette opération, financée à 50% en dette locale et 50 % en fonds propres, devrait avoir un impact positif sur la profitabilité d'Albioma dès l'année 2014 ; elle reste soumise à la levée de certaines conditions suspensives. Par ailleurs, Albioma est en discussion active avec plusieurs sucriers brésiliens pour la reprise d'usines existantes ou la construction de nouvelles unités de cogénération avec l'objectif de réaliser un nouveau projet tous les 12 à 18 mois.

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Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer. FTB/ACT/