GEMALTO : résultats 2013 solides, perspectives encourageantes

06/03/2014 - 08:48 - Option Finance

(AOF) - Gemalto a publié des résultats annuels en forte hausse et des perspectives solides. En 2013, le spécialiste des cartes à puces et de la sécurité numérique a réalisé un résultat opérationnel en progression de 14% à taux de change courants à 348 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 2,384 milliards, en hausse de 7%. A taux de change constants, la croissance atteint 14%. Ces chiffres font ressortir une marge opérationnelle de 14,6% contre 13,6% en 2012. Dans un communiqué, le directeur général, Olivier Piou, a rappelé que le résultat opérationnel dégagé l'an dernier avait dépassé de près de 40% l'objectif de croissance du profit du plan de développement 2010-2013. Il explique ce succès par d'excellentes performances opérationnelles pour ses clients et un strict contrôle des coûts, lesquels ont permis de limiter les effets de change défavorables. "Les moteurs de croissance restent inchangés sur nos différents marchés et, ayant posé les fondations d'une progression régulière vers nos objectifs à long terme, nous bénéficions d'une bonne dynamique alors que s'ouvre le nouveau plan de développement 2014-2017", a assuré Olivier Piou. Concernant ses perspectives, Gemalto a confirmé son nouveau plan de développement présenté le 5 septembre dernier. Le groupe a l'intention de doubler son bénéfice opérationnel, espérant capitaliser sur le besoin croissant de sécurité dans l'univers en pleine expansion du numérique. La société vise une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires sur la période, en comptant tirer profit de son positionnement sur des segments en forte croissance comme les paiements sur mobile, le cloud ou encore l'"e-administration". Le dividende proposé est en augmentation de 12% a 0,38 euro par action.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/