(AOF) - Les principales places européennes ont débuté la semaine en baisse, à l'exception de la Bourse de Paris. Soutenu par les fortes hausses des poids lourds des télécoms, le CAC 40 a gagné 0,1% à 4 370,84 points. Le Dax et le Footsie 100 ont pour leur part cédé respectivement 0,99% et 0,5%. Wall Street débutait également la semaine dans le rouge avec un Dow Jones en retrait de 0,43% à 17h30. Les investisseurs américains et leurs homologues européens ont mal réagi à l'annonce de la baisse inattendue des exportations en Chine en février (-18,1% en glissement annuel contre +6,8% attendus). La balance commerciale est même devenue déficitaire, ce qui a attisé les craintes d'un ralentissement de la deuxième économie mondiale et a contribué au net repli de certaines valeurs exposées comme ArcelorMittal (-1,85%). Mesurant la confiance des investisseurs dans la zone euro, l'indice Sentix n'a pas compensé cette mauvaise nouvelle, tandis que les craintes des marchés concernant l'évolution de la situation en Ukraine semblent s'être dissipées, à tout le moins provisoirement. Il est en effet ressorti à 13,9 ce mois-ci, soit 0,6 point de plus que le mois dernier et un plus haut depuis avril 2011. La bonne résistance du principal indice parisien tient à l'actualité toujours fertile sur le front des télécoms. Plus forte progression du CAC 40, Bouygues (+8,66%) est en négociations exclusives avec Iliad (+11,14%, première place du palmarès SBF 120) pour lui céder une large partie de son réseau de téléphonie mobile. Ces discussions témoignent de la volonté du groupe diversifié de s'attirer les bonnes grâces de l'ARCEP (NDLR : l'Autorité de la concurrence des télécoms) en vue du rachat de SFR, qui intéresse aussi Numéricable. La maison-mère de Free a en outre fait état ce matin de comptes 2013 marqués par un Ebitda consolidé en hausse de plus de 30% sur l'année à 1,204 milliard d'euros. (G.D) FTB/MAF/