AREVA lance une émission obligataire de 750 millions d'euros

13/03/2014 - 09:26 - Option Finance

(AOF) - Areva a indiqué mercredi soir avoir lancé et fixé les termes d'une émission d'obligations pour un montant total de 750 millions d'euros à 9 ans (échéance 20 mars 2023) avec un coupon annuel de 3,125%. La date de règlement et d'admission aux négociations sur Euronext Paris des obligations est prévue le 20 mars 2014. Cette émission obligataire vient compléter les émissions et placements privés précédents à échéance 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022 et 2024 réalisées depuis 2009, portant l'encours obligataire d'Areva à un total de 5,8 milliards d'euros. BBVA, Citi, Crédit Agricole CIB, Natixis, Royal Bank of Scotland et Société Générale étaient bookrunnners pour cette émission obligataire. Cette opération permet de renforcer le dispositif de financement du groupe en allongeant la maturité moyenne de la dette à 6,1 ans (contre 5,7 ans au 31 décembre 2013).

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial du cycle nucléaire, intervenant en France (35 % du chiffre d'affaires), ailleurs en Europe (26 %), aux Amériques (19 %), en Asie-Pacifique (18 %), et en Afrique-Moyen-Orient (2 %) ; - Reprise du marché mondial des centrales nucléaires, notamment en Chine, en Inde, en Russie et en Corée du sud (60 réacteurs en cours de construction pour 430 déjà en fonctionnement) ; - Modèle économique intégré, résilient (fondé sur des contrats long terme pour les activités mines/amont, enrichissement et recyclage), récurrent à 85 % grâce aux activités de maintenance et de services, le carnet de commandes étant cinq fois supérieur au chiffre d'affaires ; - Présence dans les énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse), en complément de l'offre nucléaire ; - Renforcement de l'attrait du titre pour des investisseurs stratégiques avec l'accroissement du flottant depuis la cotation sous forme d'actions ordinaires (en remplacement des certificats d'investissement).

Les points faibles de la valeur

- Dossier très politique, d'où des incertitudes pour les investisseurs ; - Sensibilité aux risques géopolitiques en Afrique, notamment au Niger où la production d'uranium a dû être stoppée deux mois en 2013 ; - Valeur difficile à appréhender en l'absence de comparables cotés ; - Echec de la cession de la filiale australienne Canberra ; - Valeur sensible au débat sur la sûreté nucléaire ; - Chantier de l'EPR pesant sur les résultats en raison d'une succession de provisions conséquentes. ; - Flottant étroit, égal à 4,02 % du capital.

Comment suivre la valeur

- Poursuite de l'avancée du plan " Action 2016 " de réduction des coûts (1 M FTB/ACT/