HIMEDIA GROUP voit 2013 comme un point bas, 2014 devrait constituer un rebond

13/03/2014 - 13:17 - Option Finance

(AOF) - HiMedia Group a affiché une nette baisse de ses résultats au titre de son exercice annuel. En 2013, le résultat net du spécialiste de la monétisation de l'audience sur Internet a chuté de 87,8% à 1,9 million d'euros. Le résultat opérationnel a reculé nettement de 22,7% à 6,8 millions d'euros. Enfin, le chiffre d'affaires a cédé 4,8% à 185,3 millions d'euros. Le groupe dit aborder 2014 avec un certain optimisme en raison du rebond de l'activité à la fin de l'exercice 2013. Il anticipe un relèvement de la rentabilité pour l'exercice en cours. " Nous avons sacrifié notre rentabilité pendant deux années d'investissement et de mutation intense. [...] L'exercice 2013 a donc constitué un point bas à partir duquel la société entame un redressement de ses performances financières ", a déclaré Cyril Zimmermann, Fondateur et Président Directeur Général de HiMedia Group. Pour 2014, HiMedia estime que les performances financières dur groupe devraient "s'améliorer nettement".

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/