ASTELLIA : baisse des résultats 2013 et versement d'un dividende de 0,08 euro

25/03/2014 - 10:41 - Option Finance

(AOF) - Astellia a publié un résultat net 2013 de 2,47 millions d'euros, en repli 21% et un résultat opérationnel de 2,656 millions d'euros, en baisse de 32%. Il a représenté 5,6% du chiffre d'affaires du spécialiste de l'analyse de la performance des réseaux mobiles, à comparer avec 9,3% en 2012. Le chiffre d'affaires s'est élevé à 47,3 millions d'euros, en hausse de 12%. Lors de l'Assemblée générale annuelle appelée à statuer sur les comptes 2013 qui se tiendra le 20 juin 2014, Astellia proposera le versement d'un dividende de 0,08 euro par action au titre de cet exercice. Il renoue ainsi avec sa politique visant à distribuer environ 10% de son résultat net part du groupe. " Comme pour les précédents exercices et en particulier au regard des consolidations sectorielles en cours en France, le niveau d'activité du 2ème semestre sera déterminant pour atteindre les objectifs de croissance rentable en 2014 ", a averti le groupe.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

Le marché français des logiciels est très éclaté et comprend de nombreux petits acteurs. 70% des éditeurs réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d'euros et seuls 4% affichent plus de 100 millions de revenus annuels. Le processus de concentration, entamé ces dernières années, se poursuit. Des fonds américains ont racheté les éditeurs InfoVista et eFront, en 2011. L'an passé, les éditeurs cotés BCI Navigation et Prowebce ont également attisé l'intérêt d'acteurs étrangers. L'américain Adobe a récemment repris Neolane, spécialiste des solutions de gestion de campagne marketing et de relation clients, pour 600 millions de dollars. Son chiffre d'affaires n'a totalisé que 44 millions d'euros en 2012, en forte croissance (+40%).

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/