L'optimisme des investsseurs reste relatif, selon Fidelity

31/03/2014 - 13:17 - Option Finance

(AOF / Funds) - La reprise des dépenses d'investissement reste modeste et les liquidités sont plutôt consacrées à des activités moins risquées et plus favorables aux actionnaires, indique l'enquête Analystes 2014 de Fidelity. Les niveaux de confiance les plus élevés ont été observés aux États-Unis et en Europe. La plupart des analystes s'attendent à un maintien (43%), voire une hausse modérée (36%), des dépenses d'investissement en 2014, ce qui traduit un relatif optimiste parmi les entrepreneurs. Le Japon se distingue par ses prévisions de croissance des dépenses d'investissement, dédiées à des projets de développement, alors que les autres pays les consacrent davantage au maintien d'activités existantes. L'une des réponses les plus frappantes de cette enquête concerne les dividendes : une large majorité des entreprises étudiées par les analystes devraient maintenir (54 %) ou relever (40 %) le niveau de leurs dividendes. Ici, on observe que les progressions les plus fortes devraient venir des Etats-Unis et du Japon, qui pourraient jouer un effet rattrapage par rapport à l'Europe qui bénéficie déjà d'un niveau plutôt élevé de dividendes distribués. Un autre élément clé de l'enquête concerne les opérations de fusions et acquisitions. Pour 85% des analystes, les fusions et acquisitions seraient à l'ordre du jour dans un avenir proche. La plupart s'attendent à un nombre raisonnable d'opérations, 15% à des volumes considérables et seule une petite minorité considère qu'il s'agit d'une priorité stratégique. Toutefois, le type d'opération de fusion ou d'acquisition préféré correspond aux acquisitions consolidatrices (plus de 50% des sondés), qui sont les plus simples, les plus organiques, souvent les moins coûteuses et les moins risquées. D'après les résultats de l'enquête, les entreprises liées à la propriété intellectuelle sont les mieux orientées (la santé, les technologies et financières), au détriment des entreprises liées aux matières premières. Enfin, et sans grande surprise, en termes de zones géographiques, on observe une différence marquée entre les pays développés, qui semblent plus porteurs, et les émergents impactés par des dirigeants d'entreprise plus inquiets. Cela est peu surprenant étant donné l'environnement actuel de dollar fort et le ralentissement de la demande de matières premières, estime Fidelity. AUT/ACT