NATUREX : fort recul du résultat net part du groupe en 2013

31/03/2014 - 18:19 - Option Finance

(AOF) - Naturex a fait état lundi après Bourse d'une baisse de 26,7% de son résultat net part du groupe, qui est ressorti à 16,8 millions d'euros en 2013. Le résultat opérationnel courant s'est quant à lui élevé à 35,3 millions d'euros, en repli de 1,8%. A contrario, l'Ebitda et le chiffre d'affaires ont crû de respectivement 3,8 et 7% à 53 et 320,8 millions d'euros. La forte dépréciation de nombreuses devises parmi lesquelles le dollar américain et les monnaies de certains pays émergents (Brésil,Mexique, Chine, Russie, Inde etc.) a eu un impact négatif sur la croissance, a expliqué Naturex. Essentiellement organique, la croissance concerne cependant toutes les zones géographiques et tous les marchés. Assez faible sur l'activité Food & Beverage en Europe pour des raisons de contexte économique, elle est particulièrement vive pour la partie Nutrition & Health aux USA et sur l'activité de Toll Manufacturing, a souligné Naturex. Enfin, concernant ses perspectives, le Groupe s'est dit confiant quant à sa capacité à générer, à devises constantes, une croissance organique significative cette année. Une partie de l'activité sera toutefois non reprise dans le chiffre d'affaires consolidé compte tenu du transfert hors périmètre d'une partie de l'extraction de krill pour AKER BioMarine (ouverture de l'usine de Houston dans la cadre de la joint-venture créée), ce qui limitera la croissance apparente.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/