MR BRICOLAGE en négociations pour être racheté par Kingfisher

03/04/2014 - 08:47 - Option Finance

(AOF) - Mr Bricolage a annoncé ce matin l'entrée en négociations exclusives avec Kingfisher en vue d'un rapprochement entre les deux groupes. Le groupe britannique a signé un accord non engageant en vue d'acquérir la totalité des actions Mr Bricolage détenues par ANPF (41,9% du capital) et par la Famille Tabur (26,2% du capital), soit au total 68,1% du capital, à un prix de 15 euros par action. La réalisation de l'opération qui pourrait intervenir entre fin 2014 et début 2015, serait conditionnée à l'autorisation des autorités de la concurrence. La cession des blocs détenus par ANPF et la Famille Tabur serait suivie du dépôt par Kingfisher d'un projet d'offre publique d'acquisition obligatoire visant l'ensemble des titres Mr Bricolage SA détenus par le public, conformément à la réglementation de marché, éventuellement suivie d'un retrait obligatoire. Pour Mr Bricolage, un rapprochement avec Kingfisher présenterait un intérêt tant en termes d'offre commerciale que de développement des réseaux, tout en préservant la culture d'indépendance et de proximité qui fait la force du groupe. Dans ce cadre, certains magasins intégrés pourraient être transférés pour adopter l'enseigne Brico Dépôt.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/