MAXIMILES : redémarrage attendu d'une dynamique de croissance en 2014

03/04/2014 - 17:59 - Option Finance

(AOF) - Maximiles a annoncé une amélioration de ses résultats en 2013. Le groupe spécialisé dans la fidélisation en ligne a vu sa perte nette avant amortissement des survaleurs s'établir à 0,69 million, contre une perte de 1,35 million en 2012, soit une division par deux. La perte d'exploitation s'est, elle, significativement réduite passant de -1,33 à -0,29 million, et l'Ebitda est redevenu positif en passant de -0,16 à +0,70 million pour représenter 5% du chiffre d'affaires. Ce dernier a en revanche reculé de 19% à 14 millions. L'activité de panels en ligne a poursuivi sa croissance en 2013. Avec un chiffre d'affaires de 7,3 millions, elle est désormais majoritaire au sein du groupe et représente 54% du chiffre d'affaires de Maximiles, à comparer à 14% en 2009 et 36% en 2011. Avec un chiffre d'affaires de 6,2 millions, l'activité de Fidélisation est pour sa part en repli de 2,6 millions par rapport à 2012, avec une marge brute stable sur l'exercice. Grâce à sa stratégie d'internationalisation, Maximiles réalise aujourd'hui 53% de son activité hors de France, contre 32% en 2009. Implanté dans 4 pays (France, Royaume-Uni, Allemagne et Maroc), le groupe est en mesure de fournir des services européens à ses clients, notamment dans les panels en ligne. Concernant ses perspectives, Maximiles prévoit le redémarrage cette année d'une dynamique de croissance. "Nous investissons fortement dans l'innovation et les nouveaux services à nos clients, en France et en Europe. Tout en profitant de la complémentarité de nos deux métiers, nous accélérerons fortement dans les panels en ligne, avec l'objectif de doubler notre chiffre d'affaires dans cette activité à horizon 2016. Pour cela, nous appuierons à la fois sur une dynamique organique et sur une stratégie volontariste de croissance externe", a commenté le PDG Marc Bidou.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Medias

Signe des difficultés de la presse papier par rapport au support numérique : l'acquisition du Washington Post par le patron et fondateur d'Amazon pour 250 millions de dollars. C'est un fleuron de la presse américaine qui passe dans le giron d'un des grands gagnants de l'Internet. En 2012 le Washington Post a enregistré de mauvaises performances avec un chiffre d'affaires en recul de 7% et des pertes de 54 millions de dollars. Si les revenus de son site web progressent, ils ne permettent pas de compenser les pertes de l'édition papier. L'intérêt de cette opération pour Amazon pourrait être de fournir des contenus exclusifs dans le cadre du programme "premium", Amazon Prime, ou pour le Kindle. Autre opération qui souligne l'essor du numérique : la cession de sa presse papier par Axel Springer. Le premier groupe de presse allemand parachève ainsi sa réorientation stratégique vers le numérique. FTB/ACT/