GLOBAL ECOPOWER : résultats et perspectives solides

04/04/2014 - 08:51 - Option Finance

(AOF) - Global Ecopower (GEP) a fait état hier après bourse d'un résultat net en repli de 8% au titre de son exercice 2013 à 1,776 million d'euros. Le résultat d'exploitation du constructeur de centrales autonomes de production d'électricité mettant en oeuvre des énergies renouvelables a en revanche bondi de 211% à 3,317 millions d'euros. La marge d'exploitation a représenté 26,7% du chiffre d'affaires, soit 7,7% de plus qu'à fin 2012. L'Ebitda a pour sa part crû de 268% à 3,96 millions d'euros, tandis que les ventes ont atteint 12,443 millions, en augmentation de 121%. "Nos résultats viennent confirmer la justesse de notre vision et de notre stratégie. Au sortir de la crise financière, le métier d'énergéticien a fortement évolué : nous avons su le détecter et nous adapter", s'est félicité Jean-Marie Santander, PDG de GEP, société qui aspire à "devenir un acteur de référence dans l'écosystème énergétique européen". Forte d'un bilan solide, elle dit envisager son développement futur avec optimisme et poursuivre cette année "l'excellente dynamique impulsée par ses dirigeants". Eligible au PEA-PME, GEP ambitionne de démarrer 2014 une activité dans les pays émergents les plus stables afin d'y développer et construire, pour le compte de tiers investisseurs, des centrales solaires PV et des centrales éoliennes.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/