AIR FRANCE-KLM : trafic passagers stable en mars

07/04/2014 - 09:02 - Option Finance

(AOF) - Le trafic passagers d'Air France-KLM est resté stable en mars pour un coefficient d'occupation en repli de 1,2 point à 83,1%. Le groupe a transporté 6,3 millions de passagers, en hausse de 0,3%. Dans le fret, le trafic a en revanche augmenté de 2,7%, pour un coefficient de remplissage en hausse de 2,7 points à 67,7%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- L'un des leaders mondiaux du transport aérien avec le réseau le plus important entre l'Europe et le reste du monde, numéro un en Europe pour le transport de passagers (80 % de l'activité), numéro un mondial pour le frêt (11 %) et pour la maintenance aéronautique ; - Offre de correspondances sans équivalent grâce au double hub intercontinental (plate-forme de correspondance) combinant Roissy-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol ; - Présence dans 173 pays, grâce à l'alliance Skyteam, avec une forte exposition aux pays émergents ; - Hausse des ratios de rentabilité (trafic, capacité et taux d'occupation) dans l'activité " passagers " ; - Bonne tenue de l'activité internationale, supérieure à celle de ses concurrents directs BAT et Lufthansa, et vers les DOM-TOM depuis le début de l'année ; - Réussite de Transavia, la filiale à bas coût lancée en 2007, bénéficiaire depuis 2012 et dont la flotte passera de 8 à 26 avions en 2014 -sous réserve de l'accord du syndicat des pilotes ; - Forte réduction de la perte d'exploitation en 2014 et diminution de l'endettement, d'où la fin des craintes sur une augmentation de capital.

Les points faibles de la valeur

- Forte sensibilité à la conjoncture européenne (61,3 % des ventes hors cargo et frêt, dont 28,4 % pour la France et 8,9 % pour le Benelux) et présence internationale encore faible (13,4 % Amérique du Nord, 10,9 % Asie-Pacifique) ; - Concurrence accrue du TGV sur les courts trajets, des compagnies à faible coût telles EasyJet ou Ryanair et, dans le haut de gamme, des compagnies aériennes des états du Golfe et du Sud-est asiatique ; - Surcoût des escales et des taxes en France par rapport aux concurrents ; - Déficit structurel du frêt (11 % de l'activité) avec un coefficient de remplissage toujours en baisse et un report à 2015 voire 2016 du retour des comptes à l'équilibre ; - Agressivité de la concurrence sur l'Afrique et sur le cargo ; - Risque social élevé compte tenu des réductions d'effectifs à venir (une journée complète de grève est estimée à 45 FTB/ACT/