CGG démarre la plus grande étude multi-clients jamais réalisée en Norvège

08/04/2014 - 10:02 - Option Finance

(AOF) - CGG a annoncé le démarrage d'une vaste étude multi-clients 3D BroadSeis/BroadSource dans le secteur septentrional norvégien de la Mer du Nord. " L'étude Horda sera le plus vaste programme multi-clients à très large bande de fréquences jamais acquis par CGG au nord-ouest de l'Europe et également la plus grande étude multi-clients 3D jamais réalisée en Norvège ", a précisé le spécialiste des études sismiques pour le secteur pétrolier. Cette étude s'étend de la plate-forme de Horda au sud-est jusqu'au graben (fossé tectonique d'effondrement) de Sogn au nord et couvre 19 000 kilomètres carrés dont la totalité du quadrant 35, de grandes parties des quadrants 31, 32 et 36 et plus de 80 permis de production tels que Troll, Brage, Fram et Gj[-101]›a. Ce programme, en cours d'acquisition avec le navire Viking Vanquish, qui sera rejoint plus tard dans la saison par un second navire CGG, doit se poursuivre en 2015. " A la suite de plusieurs découvertes récentes, une intense activité d'exploration s'est développée sur la zone de Horda et ses environs. Cette étude doit permettre à l'industrie pétrolière de disposer de données sismiques de haute résolution pour une bonne compréhension de la géologie de cette région ", a précisé CGG. Ce programme multi-clients a reçu un préfinancement important et les premiers clients qui y participent ont eu la possibilité d'orienter les priorités du projet et pourront également suivre le traitement des données qui sera réalisé au centre d'imagerie CGG d'Oslo. Jean-Georges Malcor, Directeur Général de CGG, a déclaré : " En réponse à la demande de nos clients de disposer d'images sismiques de haut de gamme et à très large bande de fréquences dans cette zone septentrionale norvégienne de la Mer du Nord où aucune donnée de ce type n'existe aujourd'hui, CGG a décidé de déployer, sur ce programme de grande ampleur, ses dernières technologies de haut de gamme en acquisition et imagerie marine. "

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (43 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 22 % dans l'équipement sous la marque Sercel et 34 % dans la géosciences) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Géoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Activité soumise au risque géopolitique ; - Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles, notamment dans l'activité terrestre ; - Dépréciations d'actifs dans la branche Acquisitions ; - Méfiance des investisseurs après deux avertissements sur résultats en 2013 ; - Perte historique en 2013 et forte chute en Bourse en 2013.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Réduction de l'exposition à la branche acquisition, peu rentable, par la cession de 5 navires sur 18 ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/