CGG lance une émission obligataire pour un montant de 360 millions d'euros

14/04/2014 - 09:41 - Option Finance

(AOF) - CGG a annoncé aujourd'hui le lancement d'un emprunt obligataire par voie de placement privé sur les marchés de capitaux internationaux pour un montant nominal total de l'ordre de 360 millions d'euros et venant à échéance en 2020. Le groupe spécialisé dans l'ingénierie sismique a en outre fait part de son intention d'affecter tout ou partie des fonds qui seront levés par le biais de l'émission de l'emprunt obligataire précité au rachat de ses OCEANE 2016. Le produit net restant, le cas échéant, sera utilisé pour le refinancement d'autres dettes existantes de CGG, a précisé l'entreprise. En vue du rachat des OCEANE 2016, CGG va recueillir via une procédure de construction d'un livre d'ordres inversé, les intérêts vendeurs portant sur les OCEANE 2016. En fonction des indications reçues, la société pourra décider de procéder au rachat des OCEANE 2016 qui lui auront été présentées, sous condition suspensive du règlement-livraison des obligations. En fonction du résultat de cette première phase de rachat et conformément à la recommandation de l'AMF, la société pourrait lancer une procédure de désintéressement en France pendant 5 jours de bourse. Cette procédure permettrait aux porteurs d'OCEANE 2016 de vendre leurs obligations au même prix que celui fixé dans le cadre du livre d'ordres inversé. La société annoncera la mise en place éventuelle de cette procédure de désintéressement par voie de communiqué de presse diffusé à l'issue de la clôture du livre d'ordres inversé. La procédure de construction de livre d'ordres inversé commence ce jour et devrait courir jusqu'à la clôture de la séance de bourse du 16 avril 2014, mais pourra être clôturée par anticipation sans notice préalable. Le prix de rachat unitaire des OCEANE 2016, dans le cadre du livre d'ordres inversé et, le cas échéant, de la procédure de désintéressement, sera déterminé postérieurement à la clôture du livre d'ordres inversé. Le règlement-livraison des OCEANE 2016 rachetées via la procédure de construction du livre d'ordres inversé est prévu, à titre indicatif, le 24 avril 2014. Le règlement-livraison des OCEANE 2016 rachetées via la procédure de désintéressement aura lieu 3 jours ouvrés suivant les transactions réalisées dans le cadre de cette procédure. Les OCEANE 2016 acquises tant dans le cadre du rachat que de la procédure de désintéressement seront annulées conformément aux termes du contrat d'émission. La société se réserve la possibilité de continuer à racheter des OCEANE 2016 en bourse ou hors bourse après la procédure de rachat et l'offre de désintéressement le cas échéant. Enfin, CGG se réserve également la faculté, après la procédure de rachat, d'exercer le droit de demander, à son gré, le remboursement anticipé des OCEANE 2016 dans les conditions prévues par le contrat d'émission.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (43 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 22 % dans l'équipement sous la marque Sercel et 34 % dans la géosciences) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Géoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Activité soumise au risque géopolitique ; - Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles, notamment dans l'activité terrestre ; - Dépréciations d'actifs dans la branche Acquisitions ; - Méfiance des investisseurs après deux avertissements sur résultats en 2013 ; - Perte historique en 2013 et forte chute en Bourse en 2013.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Réduction de l'exposition à la branche acquisition, peu rentable, par la cession de 5 navires sur 18 ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/