(AOF) - Les marchés européens ont terminé la semaine sur une note négative, au terme d'une nouvelle séance marquée par les fortes tensions dans l'Est de l'Ukraine. Le CAC 40 a cédé 0,80% à 4 443,63 points aujourd'hui et progressé de 0,27% depuis mardi. Le Dax et le Footsie 100 ont, eux, abandonné respectivement 1,54% et 0,26% (+0,09% et +0,90% sur les quatre dernières séances). A Wall Street, le Dow Jones reculait pour sa part de 0,89% à 16 354,48 points vers 17h30. Au chapitre macroéconomique, l'indice définitif de la confiance des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan en avril, principale statistique du jour, est ressorti supérieur aux attentes. Il s'est en effet établi à 84,1 points en version définitive, contre une première estimation de 82,6 et un consensus Reuters de 83, mais n'a guère fait réagir les opérateurs. Toutefois, cette bonne nouvelle n'a pas été suffisante pour compenser les inquiétudes à propos de la situation en Ukraine. Les forces spéciales ukrainiennes ont engagé aujourd'hui la seconde phase de leur opération dans l'Est du pays en organisant le blocus complet de la ville de Slaviansk, bastion des séparatistes pro-Russes. Le nouveau Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a en outre accusé Vladimir Poutine de vouloir "déclencher la Troisième guerre mondiale" et Berlin a émis l'hypothèse de nouvelles sanctions contre Moscou. Du côté des valeurs du CAC 40, le titre Alstom a été suspendu de cotation, alors que le groupe français pourrait céder à General Electric sa division Energies. Les rumeurs de discussions avec le conglomérat américain avaient auparavant dopé le titre, en tête du palmarès hebdomadaire du principal indice parisien (+16,36%). Elles ont aussi porté l'action Bouygues, principal actionnaire d'Alstom, qui a gagné 6,81% depuis mardi. A contrario, Gemalto s'est contracté de 6,72% en quatre jours, pénalisé par un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux attentes. (G.D) FTB/MAF/500