ALBIOMA reconduit ses perspectives

30/04/2014 - 15:14 - Option Finance

(AOF) - Albioma a fait état d'un chiffre d'affaires en repli de 12% au premier trimestre, à 90,9 millions d'euros contre 80,2 millions un an plus tôt. Dans le détail des activités, la division Biomasse Thermique a généré 70,1 millions d'euros de ventes, soit une diminution de 13% en glissement annuel, tandis que la division Solaire a vu ses revenus se contracter de 1% à 9,6 millions. Indicateur important de la société, la disponibilité de l'ensemble des centrales Biomasses Thermiques, lesquelles produisaient au total 808,2 gigawattheures (GWh) à fin mars, est en outre ressortie à 91,8%. "Suite à un arrêt fortuit survenu sur un des groupes turbo-alternateurs d'Albioma Bois -Rouge, les révisions annuelles initialement prévues au deuxième trimestre ont été anticipées au premier trimestre (révision précédente au deuxième trimestre 2013). L'indisponibilité et le manque de production de 50 GWh ont eu un impact de - 4,3 millions d'euros sur le chiffre d'affaires par rapport au premier trimestre 2013", a détaillé le groupe. Et d'ajouter : "La production d'électricité solaire s'est établie à 22,5 GWh, stable par rapport aux 22,7 GWh du premier trimestre 2013." Albioma a enfin maintenu son objectif 2014 d'une fourchette comprise entre 123 et 126 millions d'euros d'Ebitda consolidé. De même l'entreprise vise-t-elle un résultat net part du Groupe consolidé entre 33 et 35 millions d'euros cette année.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer. FTB/ACT/