(AOF / Funds) - Dans son bulletin Eco Flash de la fin du mois d'avril, BNP Paribas estime que la faiblesse de la croissance aux Etats-Unis n'est pas à mettre sur le seul compte de la météorologie défavorable dans le pays. La croissance a été décevante au premier trimestre, alors que consommation des ménages et stocks apportaient des contributions plus fortes que l'avait prévu le gérant. Mais ces deux dernières composantes seront aussi moins dynamiques au deuxième trimestre, ajoute-t-il. Les ménages devront en effet reconstituer leur épargne et la suraccumulation des stocks être corrigée. Après une quasi-stagnation au premier trimestre la croissance pourrait se limiter à 2% au cours du deuxième. Au cours des trois premiers mois, les exports ont reculé, notamment à cause d'un repli technique après une dynamique forte au cours du second semestre 2013. Mais aussi en raison d'une baisse des échange au niveau mondial. L'autre élément expliquant le faible taux de croissance est le déclin des investissements dans le pays, comme le laissaient présager les chiffre du secteur des biens durables et de l'immobilier. AUT/MAF