BUREAU VERITAS rachète DTI aux Etats-Unis

02/06/2014 - 18:31 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a réalisé, pour un montant non précisé, l'acquisition de DTI DiversiTech Inc. aux Etats-Unis. Cette entreprise spécialisée dans les services d'inspection et d'audit destinés au secteur du pétrole et du gaz vient renforcer l'activité du groupe français d'audit de conformité outre-Atlantique. Comptant 85 employés, DTI a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 15 millions d'euros (20,3 millions de dollars) pour l'exercice se terminant le 31 août 2013. Créée en 1989 et basée au Texas, DTI est le leader de l'inspection des équipements sous-marins et de mise en service des puits utilisés dans les opérations de forage offshore aux Etats-Unis, un marché estimé à 150 millions de dollars, précise Bureau Veritas. Didier Michaud-Daniel, Directeur Général de Bureau Veritas, a déclaré : " Le secteur du pétrole et le gaz fait de plus en plus appel à nos services dans un contexte où les défis technologiques de l'exploration et de la production offshore vont croissant et dans un environnement réglementaire de plus en plus contraignant. L'intégration de DTI consolide notre expertise et accroît nos capacités techniques et notre position aux Etats-Unis. " Gerald Falls, Président et Directeur Général de DTI, a ajouté : " Nous nous réjouissons de faire désormais partie de Bureau Veritas. Nos activités complémentaires nous permettront d'offrir à nos clients une offre de services plus étendue et d'accélérer le développement de DTI. " En Amérique du Nord, Bureau Veritas emploie désormais plus de 6 000 collaborateurs.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits, à l'activité équilibrée entre la marine (8 %), l'industrie (22 %), la construction (11 %), la certification (9 %), les matières premières (18 %), les biens de consommation (11 %) et les services aux gouvernements et inspection en service ou IVS ; - Marché bénéficiant d'une tendance structurelle au renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs ; - Fortes barrières à l'entrée et forte capacité à faire passer des hausses de prix ; - Montée en puissance des émergents dans le chiffre d'affaires (27 % Asie-Pacifique), derrière l'Europe-Moyen-Orient-Afrique (49 %) et devant les Amériques (24 %) ; - Positions fortes et historiques en Chine, premier pays du groupe par les effectifs, second par le chiffre d'affaires ; - Stratégie fondée sur 3 moteurs de croissance, les activités industrie, les biens de consommation et les analyses de produits pétroliers ; - Hausse régulière du dividende.

Les points faibles de la valeur

- Valorisation en Bourse élevée : prix à payer pour la bonne visibilité du modèle de croissance du groupe ; - Sensibilité à la cherté de l'euro tant par rapport aux émergents qu'au Japon ou l'Australie ; - Présence plus importante dans des secteurs cycliques - marine et construction- que ses concurrents SGS et Intertek ; - Difficultés persistantes dans la division mines et repli de l'activité des divisions marine et IVS.

Comment suivre la valeur

- Statut de valeur de croissance et profil défensif ; - Avancées des objectifs financiers 2012-2015 du plan stratégique " BV2015 " d'une hausse annuelle de 9 à 12 % des facturations et de 10 à 15 % du bénéfice par action ; - Intégration du canadien Maxxam ; - Réalisation de l'anticipation d'une accélération de la croissance sur le second semestre 2014 ; - Dossier spéculatif lié à une cession de sa participation de 50,89 % par Wendel, le concurrent SGS pouvant être intéressé par le dossier, selon certains analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Les performances des grands acteurs du travail temporaire sont satisfaisantes grâce à leurs efforts de restructuration. Le suisse Adecco a affiché un bénéfice net en hausse de 12% sur le deuxième trimestre, à 126 millions d'euros en dépit d'un repli de 3% de son chiffre d'affaires, suite au contrôle renforcé de ses coûts. Le leader mondial a pourtant dû affronter une chute de 12% de son activité en France, son premier marché. De même, grâce à une compression de ses dépenses, son concurrent Randstad a affiché un bond de 73% de son bénéfice net, à 63,1 millions d'euros, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 5%, à 4,09 milliards d'euros. L'américain Manpower Group a également affiché une nette hausse de son bénéfice, du fait d'un plan de restructuration. L'atonie du marché du travail temporaire en France est soulignée par le baromètre de Prism'emploi, organisme qui regroupe six cents entreprises du secteur. Selon cet indicateur, au premier semestre l'emploi intérimaire s'est replié de 12,8% par rapport à la même période de 2012. Le secteur compte 470.000 salariés en équivalent temps plein (ETP). FTB/ACT/