(AOF) - Solucom a publié mardi après bourse des résultats en hausse au titre de son exercice annuel décalé clos le 31 mars. Le cabinet de conseil en management et systèmes d'information a affiché un résultat net part du groupe en progression de 6% à 10,9 millions d'euros malgré un effet de base défavorable en raison de son taux d'imposition réduit l'année dernière. Le résultat opérationnel courant a pour sa part bondi de 18% à 18,2 millions d'euros, permettant à la marge opérationnelle courante de gagner 100 points de base sur l'année, à 12,9% du chiffre d'affaires. Enfin, le chiffre d'affaires de Solucom a crû de 8% à 141,6 millions d'euros. Il excède ainsi l'objectif de croissance annuel de 7,5% annoncé par le groupe, relevé deux fois au cours de l'exercice à partir de la première prévision à 5%. La croissance de l'activité s'est accompagnée de l'augmentation des effectifs, souligne Solucom qui comptait au 31 mars dernier 1 327 collaborateurs contre 1 185 un an plus tôt. En termes de perspectives, Solucom table sur une croissance de son chiffre d'affaires supérieure à 8% en 2014-2015, et sur une marge opérationnelle courante comprise entre 11 et 13% dans un environnement toujours qualifié d'incertain.
Informatique - SSII
Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/