DASSAULT SYSTEMES : succès du paiement du dividende en actions

23/06/2014 - 17:57 - Option Finance

(AOF) - Dassault Systèmes a annoncé que les actionnaires ayant choisi le paiement du dividende 2013 en actions nouvelles ont représenté 68,08% de ses actions. L'Assemblée générale des actionnaires de l'éditeur de logiciels de conception et de fabrication assistée par ordinateur a décidé le 26 mai 2014 le versement d'un dividende au titre de l'exercice 2013 de 0,83 euro par action, avec la possibilité pour chaque actionnaire d'opter pour le paiement de son dividende en actions nouvelles de la société. Le prix d'émission des actions nouvelles a été fixé à 88,66 euros. Au titre du paiement du dividende en actions, 802 310 actions nouvelles ordinaires Dassault Systèmes seront émises, représentant 0,63 % du capital de la société avant prise en compte de l'émission d'actions nouvelles et 0,43 % des droits de vote (bruts) sur la base du capital et des droits de vote au 30 mai 2014. Ces actions nouvelles seront livrées le 25 juin 2014 et admises aux négociations sur le marché de NYSE Euronext Paris le même jour. Elles porteront jouissance à compter du 1er janvier 2014. Le dividende en numéraire à verser aux actionnaires n'ayant pas exercé l'option, sera mis en paiement à compter du 25 juin 2014. Son montant global s'élève à 32,3 millions d'euros.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial, avec 28 % de parts de marché, des logiciels PLM de gestion du cycle de vie des produits-CATIA, DELMIA, ENOVIA, SIMULIA, 3Dvia ou GEOVIA-, visant à concevoir et fabriquer les produits des clients ; - Répartition équilibrée des revenus entre l'Europe pour 45 %, l'Amérique pour 27 % et l'Asie pour 28 % ; - Société visionnaire conjuguant innovation et acquisition de technologies, tels Archivideo (français leader mondial de la simulation urbaine en 3D), FE-Design (allemand spécialisé dans l'optimisation de la conception des produits) ou Apriso (américain spécialiste des solutions pour l'industrie) et, cet été, l'allemande SFE et la britannique Safe Technology ; - Près des deux tiers du chiffre d'affaires des logiciels réalisés avec les recettes récurrentes de licences ; - 51 % du chiffre d'affaires provient des segments à plus fort potentiel : l'environnement collaboratif (Enovia), l'usine numérique (Delmia), la simulation (Simulia), l'entrée de gamme (Solidworks) et plus récemment la 3D pour tous (3Dvia) ; - Diversification réussie sur le segment des PME, vers de nouveaux acteurs et sur les pays émergents; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Risque de contraction des commandes de la part du secteur informatique et hautes technologies ; - Forte dépendance à l'évolution du dollar et au yen (respectivement 34 et 16 % du chiffre d'affaires); - Avertissement sur résultat 2013 après un troisième trimestre décevant et perspectives moroses pour le début 2014 ; - Forte sanction boursière au ralentissement de la croissance.

Comment suivre la valeur

- Communication financière réputée " réaliste " et révision progressive des prévisions au fur et à mesure de l'année ; - Marché des logiciels sensible aux budgets des investissements industriels des entreprises, eux-mêmes fonction de la conjoncture économique : - Programme ambitieux de R&D pour la " 3DExperience ", de gestion de l'ensemble des activités de l'entreprise, de l'ingenierie au marketing ; - Lancement de l'OPA sur l'américain Accelrys ; - Relèvement des marges des sociétés récemment acquises au niveau du groupe ; - Dépassement de l'objectif du plan 2009-2014 de doublement du bénéfice par action ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse à deux chiffres de ventes des nouvelles licences, d'une marge opérationnelle de 30 à 31 % et d'un bénéfice par action entre 3,4 et 3,5 euros ; - Valeur non opéable, détenue à 42,8 % par le groupe Marcel Dassault.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

En 2013 l'activité de l'industrie française du logiciel a évolué favorablement, avec un chiffre d'affaires total passant de 9 milliards d'euros en 2012 à 9,3 milliards d'euros en 2013 pour les cent premiers éditeurs. Le marché français de l'édition de logiciels est resté concentré, les cinq premiers éditeurs représentant 53% du chiffre d'affaires global. Néanmoins l'écart se resserre avec les petits éditeurs, car ces derniers bénéficient d'une activité qui progresse plus vite que celle des grands acteurs. La société leader, Dassault Systèmes, totalise à elle seule, 30,3% de l'activité globale. Elle est suivie par Cegedim, qui est passé devant Murex et Sopra Group. Le résultat net des cent premiers éditeurs a atteint 604 millions d'euros en 2013, contre 693 millions d'euros en 2012. Le taux de profitabilité a donc reculé, passant de 8% du chiffre d'affaires en 2012 à 6,4% en 2013. L'effectif total des sociétés s'est accru de 3,5%, pour culminer à 78.800 en 2013 contre 75.910 employés en 2012. L'effectif alloué à la R&D, avec 15.000 chercheurs, représente 19% de l'effectif total, contre 18% en 2012. FTB/ACT/