AUDIKA n'est pas à vendre (presse)

27/06/2014 - 17:44 - Option Finance

(AOF) - Audika a bondi de près de 10% ce vendredi en fin d'après-midi avant de terminer sur un cours de 14,20 euros (+5,42%). Cette hausse du titre correspond à l'intérêt porté par le groupe italien de prothèses auditives Amplifon sur son concurrent français. L'administrateur délégué d'Amplifon, Franco Moscetti, aurait déclaré être intéressé par un rachat d'Audika pour accroître ses parts de marché dans l'Hexagone, a révélé Reuters. Interrogé par AOF, un porte-parole du groupe, citant Alain Tonnard, président d'Audika, a déclaré que la société n'était pas à vendre. Audika a récemment quitté le marché italien en cédant à Amplifon ses 55 centres dans la Péninsule pour un montant de 7,1 millions d'euros. Par cette opération conclue le 1er avril dernier, la société s'est ainsi désengagée du marché italien qui générait depuis l'origine une perte opérationnelle récurrente d'un million d'euros par an, pour un chiffre d'affaires qui a atteint 7,5 millions en 2013. Le groupe a annoncé vouloir ce concentrer sur ses activités en France et en Belgique francophone. Il table toujours sur un objectif de 700 centres à moyen terme en France, contre 460 fin avril.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Moody's a renouvelé la perspective "stable" pour le secteur pharmaceutique dans le cadre d'une étude sectorielle sur les douze à dix-huit prochains mois. L'introduction de nouveaux produits devraient assurer la poursuite de la croissance de l'industrie, qui semble avoir résolu la perte de brevets majeurs. Le bénéfice brut d'exploitation (EBITDA) moyen devrait croître de 2 à 3%, grâce à plusieurs facteurs : l'augmentation de la proportion de médicaments sous ordonnances, l'accroissement des ventes sur les marchés émergents et les hausses de tarifs aux Etats-Unis. L'agence de notation considère que le secteur devrait être soumis à un ralentissement des mises sur le marché de médicaments à fort potentiel de chiffre d'affaires (blockbusters) cette année et l'année prochaine. En France le contexte se durcit avec l'annonce par les autorités d'un nouveau plan d'économies de 3,5 milliards d'euros sur les trois prochaines années. FTB/ACT/