PUBLICIS : acquisition de Salterbaxter au Royaume-Uni

03/07/2014 - 08:16 - Option Finance

(AOF) - Publicis Groupe a annoncé l'acquisition de Salterbaxter cabinet de conseil international, reconnu pour son expertise en stratégie et communication de développement durable. Basé au Royaume-Uni, ce cabinet a notamment comme clients Adidas, Anglo American, BP, Maersk et Thomson Reuters. Leader confirmé dans cette expertise au Royaume-Uni et en Europe, Salterbaxter a enregistré récemment une accélération de sa croissance au Moyen-Orient et en Amérique du Nord, pays sur lesquels les entreprises sont confrontées à de nouveaux défis les poussant à revoir leur rythme de développement et leur taille. Les détails financiers de la transaction n'ont pas été dévoilés. Salterbaxter intégrera MSLGROUP, réseau mondial de communication stratégique de Publicis Groupe et renforcera l'expertise du réseau en matière de communication citoyenne et institutionnelle des marques. Salterbaxter opèrera sous le nom de 'Salterbaxter MSLGROUP' et conservera son équipe dirigeante actuelle avec Nigel Salter comme CEO et Penny Baxter comme Managing Director. Nigel prendra également la responsabilité de l'activité marque corporate et citoyenne de MSLGROUP pour la zone EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique) et travaillera aux côtés de Scott Beaudoin responsable de cette activité au niveau mondial.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Troisième groupe publicitaire derrière WWP et Omnicom, aux activités réparties entre la publicité traditionnelle pour 29 %, le numérique pour 37 %, le média pour 18 % et les agences spécialisées pour 17% ; - Stratégie fondée sur les activités numériques et de communication interactive qui contribuent à près de 40 % du chiffre d'affaires grâce à des acquisitions ciblées et dégagent une marge supérieure aux autres activités ; - Expansion dans les pays émergents, qui pèsent pour le quart des revenus, contre 78 % pour l'Europe et les Etats-Unis ; - Montée en puissance des marges du numérique ; - Qualité et vision stratégique de la direction reconnue par les professionnels et les investisseurs ; - Situation financière très saine.

Les points faibles de la valeur

- Evolution sur un marché publicitaire déprimé dans les pays matures et volatil dans les pays émergents ; - Poids des investissements dans le numérique sur la marge d'exploitation qui ne devrait pas retrouver ses niveaux de 2008 avant 2016 ; - Incertitudes sur la stratégie future du groupe après l'abandon, en mai 2014, de la fusion avec l'américain Omnicom.

Comment suivre la valeur

- Forte sensibilité à la conjoncture américaine et au billet vert ; - Capacités de résistance au marasme économique en Europe ; - Poursuite des acquisitions dans le numérique et, après l'accord avec Facebook, dans le big data, dans le cadre du plan " Digital 18 " : croissance à 50 % de la part du digital dans les revenus et marge opérationnelle de plus de18 % en 2018 ; - Réalisation des objectifs 2014 d'une croissance organique des facturations de plus de 4 %, hors acquisitions, et d'une hausse des marges ; - Spéculations sur des rachats d'actions portant jusqu'à 10 % de la capitalisation au début 2014 ; - Capital ouvert, le premier actionnaire de Publicis avant fusion étant Elisabeth Badinter, à hauteur de 9,1 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

L'année 2014 a bien commencé pour les géants de la publicité. WPP, Omnicom et IPG (Interpublic Group) ont tous trois publié des résultats supérieurs aux attentes des analystes sur le premier trimestre, grâce à la bonne santé du marché américain et à la résistance de la zone euro. Les revenus du britannique WPP ont progressé de 1,5%, à 2,5 milliards de livres (4,25 milliards de dollars) sur la période. A taux de change constants, la progression a même été de 9,6%, car le chiffre d'affaires du leader mondial de la publicité a été pénalisé par la force de la livre face au dollar et aux grandes monnaies émergentes. De son côté, sur les trois premiers mois de l'année, son challenger Omnicom a engendré un chiffre d'affaires de 3,5 milliards de dollars, en hausse de 3% par rapport à 2013. Le résultat opérationnel ressort à 389,7 millions de dollars, contre 371,7 millions un an plus tôt. Enfin, IPG affiche un revenu de 1,64 milliard de dollars au premier trimestre, en hausse de 6,1%. Toutes ces bonnes performances ont été essentiellement réalisées grâce à des croissances organiques positives, ce qui est le gage d'un développement sain des leaders : +7% à périmètre constant pour WPP, +6,6% pour Interpublic et +4,3% pour Omnicom. FTB/ACT/