BOEING : Emirates finalise un contrat de 150 B777X pour 66 milliards de dollars

09/07/2014 - 14:40 - Option Finance

(AOF) - Boeing a finalisé un contrat avec Emirates en vue de la livraison de 150 B777X, version améliorée de son gros-porteur et long-courrier B777. Ce contrat, qui représente 66 milliards de dollars au prix catalogue, est assorti d'une option pour l'achat de 50 appareils additionnels, ce qui porterait le total à 75 milliards. Le constructeur aéronautique a précisé que la production du 777X devrait débuter en 2017, avec pour objectif une entrée en service en 2020. Boeing revendique désormais 208 commandes pour cet appareil.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Transport aérien

L'Association internationale du transport aérien (IATA) estime qu'en 2014 l'industrie aérienne devrait améliorer ses profits pour une deuxième année consécutive. Elle a néanmoins révisé légèrement à la baisse les perspectives de l'industrie, avec des profits de 18,7 milliards de dollars plutôt que les 19,7 milliards prévus auparavant. Cette révision tient à la hausse du prix du pétrole. L'IATA considère que dans l'ensemble le rendement de l'industrie demeure insuffisant, la marge bénéficiaire nette étant limitée à 2,5%. Si les transporteurs d'Amérique du Nord devraient générer la plus importante contribution aux bénéfices de l'industrie cette année, avec des bénéfices de 8,6 milliards de dollars, la situation demeure compliquée pour les compagnies européennes, confrontées à des problèmes structurels importants (fiscalité élevée, réglementations onéreuses, échec du Ciel unique européen).

Aéronautique - Défense

Après la course aux commandes, Airbus et Boeing sont engagés dans une course aux livraisons qui devrait se poursuivre dans les prochaines années. Avec plus de 10.000 appareils à livrer, les deux avionneurs s'affrontent sur les cadences de production. Le Gifas estime que la dynamique du secteur français est bonne en 2014 et devrait suivre la même tendance qu'en 2013 en termes de chiffre d'affaires. L'organisation presse néanmoins les autorités de mieux soutenir la filière pour qu'elle améliore sa compétitivité, amoindrie par une parité euro-dollar défavorable. Des couvertures de change adaptées à cette industrie de cycle long et l'instauration d'un crédit acheteur pour les exportations européennes sur le modèle américain sont préconisées. FTB/ACT/