IBM va investir 3 milliards de dollars dans la R&D pour les semiconducteurs

10/07/2014 - 14:54 - Option Finance

(AOF) - IBM a annoncé mercredi son intention d'investir trois milliards de dollars sur cinq ans en recherche et développement dans le domaine des semiconducteurs, dans l'espoir d'aboutir à des avancées qui pourraient relancer cette activité, pour l'instant l'une des plus faibles du groupe. L'objectif d'IBM est d'améliorer la performance de ses microprocesseurs afin qu'ils puissent répondre aux besoins du Cloud computing et du Big Data. Le groupe américain souhaite être en mesure de proposer des puces sur silicium avec une finesse de gravure de 7 nanomètres contre 22 aujourd'hui. Les ingénieurs des centres de recherches d'IBM de Zurich, New York et de Californie travailleront de concert sur ce projet. Par ailleurs, IBM entend aussi commencer à réfléchir sur des alternatives au silicium, en raison de ses limitations physiques.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux.

Informatique - Editeurs de logiciels

En 2013 l'activité de l'industrie française du logiciel a évolué favorablement, avec un chiffre d'affaires total passant de 9 milliards d'euros en 2012 à 9,3 milliards d'euros en 2013 pour les cent premiers éditeurs. Le marché français de l'édition de logiciels est resté concentré, les cinq premiers éditeurs représentant 53% du chiffre d'affaires global. Néanmoins l'écart se resserre avec les petits éditeurs, car ces derniers bénéficient d'une activité qui progresse plus vite que celle des grands acteurs. La société leader, Dassault Systèmes, totalise à elle seule, 30,3% de l'activité globale. Elle est suivie par Cegedim, qui est passé devant Murex et Sopra Group. Le résultat net des cent premiers éditeurs a atteint 604 millions d'euros en 2013, contre 693 millions d'euros en 2012. Le taux de profitabilité a donc reculé, passant de 8% du chiffre d'affaires en 2012 à 6,4% en 2013. L'effectif total des sociétés s'est accru de 3,5%, pour culminer à 78.800 en 2013 contre 75.910 employés en 2012. L'effectif alloué à la R&D, avec 15.000 chercheurs, représente 19% de l'effectif total, contre 18% en 2012.

Constructeurs informatiques

Les ventes de PC devraient poursuivre leur déclin, et reculer de 6,5% cette année puis de 5% en 2015, selon l'institut Gartner. Elles subissent l'engouement des consommateurs pour les tablettes : leurs ventes devraient bondir de 38,5% en 2014 puis de 29% en 2015. Les ventes de tablettes seront quasiment équivalentes à celles de PC cette année (270 millions d'unités contre 276), avant de les dépasser dès l'an prochain (263 millions contre 349). Néanmoins Gartner souligne que le rythme du repli du marché du PC ralentit. Les ventes de produits hybrides, à mi-chemin entre le PC et la tablette, devraient décoller cette année avec un bond de 76%, à 37,2 millions d'unités, et une hausse de 66 % l'année suivante. Ne représentant que 13,4% des volumes des PC commercialisés en 2014, les produits hybrides constituent de bons relais de croissance pour les fabricants. FTB/ACT/