DASSAULT SYSTEMES s'offre Simpack

11/07/2014 - 09:46 - Option Finance

(AOF) - Dassault Systèmes a annoncé dans un communiqué vendredi l'acquisition du groupe allemand de simulation multi-corps Simpack, afin d'enrichir son offre de technologies 3D. Les technologies Simpack seront intégrées à la plateforme 3DExperience de Dassault Systèmes, leader mondial des logiciels de création 3D et de maquettes numériques. Avec l'intégration des technologies de Simpack dans sa plateforme 3DExperience, Dassault Systèmes fournira la principale solution intégrée pour le développement de bout en bout de systèmes avancés combinant la simulation réaliste multiphysique, la simulation en temps réel et haute précision d'ensembles mécatroniques, et le contrôle de systèmes intelligents, souligne le groupe. Le fondateur de Simpack s'est félicité de cette alliance, déclarant que son entreprise "allait bénéficier des synergies technologiques, commerciales et opérationnelles créées avec Dassault Systèmes " ajoutant qu'ils allaient, ensemble, " offrir des expériences virtuelles et physiques de haut niveau, en enrichissant les 'industry solution experiences' pour le transport et la mobilité, l'aéronautique et la défense, et d'autres secteurs industriels ". Le montant de cette transaction en numéraire n'a pas été dévoilé.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial, avec 28 % de parts de marché, des logiciels PLM de gestion du cycle de vie des produits -BIOVIA,CATIA, DELMIA, ENOVIA, GEOVIA, SIMULIA, 3Dvia-, visant à concevoir et fabriquer les produits des clients ; - Répartition équilibrée des revenus entre l'Europe pour 45 %, l'Amérique pour 27 % et l'Asie pour 28 % ; - Société visionnaire conjuguant innovation et acquisition de technologies, tels Archivideo (français leader mondial de la simulation urbaine en 3D), FE-Design (allemand spécialisé dans l'optimisation de la conception des produits) ou Apriso (américain spécialiste des solutions pour l'industrie) et, cet été, l'allemande SFE et la britannique Safe Technology ; - Près des deux tiers du chiffre d'affaires des logiciels réalisés avec les recettes récurrentes de licences, la nouvelle licence V6 confirmant son décollage ; - 51 % du chiffre d'affaires provient des segments à plus fort potentiel : l'environnement collaboratif (Enovia), l'usine numérique (Delmia), la simulation (Simulia), l'entrée de gamme (Solidworks) et plus récemment la 3D pour tous (3Dvia) ; - Diversification réussie sur le segment des PME, vers de nouveaux acteurs et sur les pays émergents (12 % des revenus 2013 en Russie, Inde, Chine, Amérique latine) ; - Situation financière saine.

Les points faibles de la valeur

- Risque de contraction des commandes de la part du secteur informatique et hautes technologies ; - Forte dépendance à l'évolution du dollar et au yen (respectivement 34 et 16 % du chiffre d'affaires) ; - Avertissement sur résultat 2013 après un troisième trimestre décevant et perspectives moroses pour le début 2014 ; - Forte sanction boursière au ralentissement de la croissance.

Comment suivre la valeur

- Communication financière réputée " réaliste " et révision progressive des prévisions au fur et à mesure de l'année ; - Marché des logiciels sensible aux budgets des investissements industriels des entreprises, eux-mêmes fonction de la conjoncture économique : - Programme ambitieux de développement pour 2014-2019 : - renforcement concurrentiel grâce à l'avancée technologique de la " 3DExperience ", de gestion de l'ensemble des activités de l'entreprise, de l'ingenierie au marketing ; - renforcement à plus de 30 % dans de nouveaux secteurs (énergie, sciences de la vie, marine&offshore, biens de consommation, construction - hausse du chiffre d'affaires de 14 % par an, - doublement du bénéfice par action à 7 ; - Retombées du lancement de BIOVIA -simulation et modélisation biologique, chimique ou des matériaux- combinant l'utilisation de la plateforme 3DExpérience de Dassault et l'expertise d'Accelrys, acquis en début d'année ; - Relèvement des marges des sociétés récemment acquises au niveau du groupe ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse à deux chiffres de ventes des nouvelles licences, d'un chiffre d'affaires proche de 2,8 Mds, d'une marge opérationnelle de 29,5 à 30 % et d'un bénéfice par action entre 3,4 et 3,5 euros ; - Valeur non opéable, détenue à 42,8 % par le groupe Marcel Dassault.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

En 2013 l'activité de l'industrie française du logiciel a évolué favorablement, avec un chiffre d'affaires total passant de 9 milliards d'euros en 2012 à 9,3 milliards d'euros en 2013 pour les cent premiers éditeurs. Le marché français de l'édition de logiciels est resté concentré, les cinq premiers éditeurs représentant 53% du chiffre d'affaires global. Néanmoins l'écart se resserre avec les petits éditeurs, car ces derniers bénéficient d'une activité qui progresse plus vite que celle des grands acteurs. La société leader, Dassault Systèmes, totalise à elle seule, 30,3% de l'activité globale. Elle est suivie par Cegedim, qui est passé devant Murex et Sopra Group. Le résultat net des cent premiers éditeurs a atteint 604 millions d'euros en 2013, contre 693 millions d'euros en 2012. Le taux de profitabilité a donc reculé, passant de 8% du chiffre d'affaires en 2012 à 6,4% en 2013. L'effectif total des sociétés s'est accru de 3,5%, pour culminer à 78.800 en 2013 contre 75.910 employés en 2012. L'effectif alloué à la R&D, avec 15.000 chercheurs, représente 19% de l'effectif total, contre 18% en 2012. FTB/ACT/