(AOF) - Les banques JPMorgan (+3,91% à 58,49 dollars) et Goldman Sachs (+0,47% à 167,75 dollars) figurent parmi les principales hausses du Dow Jones grâce à ses résultats meilleurs que prévu au deuxième trimestre. La première a pourtant dévoilé un bénéfice net en recul de 8% à 5,99 milliards de dollars, soit 1,46 dollar par action, pour un produit net bancaire en repli de 3% à 24,45 milliards de dollars en données ajustées. JPMorgan dépassé le consensus Reuters d'un bénéfice par action de 1,29 dollar et d'un revenu de 23,76 milliards de dollars. La seconde a, elle, vu son bénéfice net progresser de 5% à 1,95 milliard de dollars, soit 4,10 dollars par action, et son produit net bancaire de 6% à 9,125 milliards de dollars. Les anticipations des analystes de 3,05 dollars pour le bénéfice par action et de 7,97 milliards pour les revenus ont ici aussi été surpassées. Après les avertissements de Citigroup et de JPMorgan ce printemps à propos de la faiblesse de leurs activités de courtage sur les obligations et les actions, la performance des banques dans ce domaine était particulièrement attendue. JPMorgan a annoncé une chute de 15% des revenus générés par l'obligataire à 3,5 milliards et de 10% pour les actions à 1,2 milliard après avoir averti en mai d'une baisse de 20% pour ses deux segments pris ensemble. Goldman Sachs a mieux résisté, ses activités de courtage sur les obligations, devises et matières enregistrant un recul de leur revenu de 10% à 2,22 milliards de dollars. La performance moins mauvaise que prévu de ces deux établissements dans le courtage, comme Citigroup hier, s'explique par un mois de juin plus porteur dans ce domaine après un mauvais début de trimestre. Il avait marqué par un faible niveau de volatilité tant dans l'obligataire que dans les changes. (C.J)
Finance - Banques
S&P relativise la solidité financière des banques françaises. Si elle est supérieure à celle des banques d'Europe du Sud, elle demeure derrière celles des pays d'Europe du Nord. Toutes les banques sont engagées dans la bataille digitale, à travers leurs banques en ligne, pour tirer la croissance dans les années à venir. La majorité des banques françaises mise également sur les marchés émergents. La Société Générale veut poursuivre son développement en Europe de l'Est et en Afrique. BNP Paribas va accélérer son expansion en Asie-Pacifique, en particulier en Chine, mais aussi en Turquie et en Europe centrale. Quant au groupe BPCE, il souhaite se développer en Afrique subsaharienne. En revanche le Crédit Agricole, va poursuivre son recentrage sur sa banque de proximité en France suite à ses mésaventures en Grèce. FTB/AUT/